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Gestion des connaissances

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Par   •  28 Décembre 2017  •  Dissertation  •  2 011 Mots (9 Pages)  •  978 Vues

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Introduction

Aujourd’hui plus que jamais on assiste à une transformation de la société industrielle vers une société du savoir. Cela est dû en partie au fait qu’il y une émergence de plus en plus grande des TIC au sein des entreprises qui permettent le stockage d’une très grande quantité d’informations. Tout de même, il y a plusieurs autres facteurs qui contribuent au passage de l’organisation industrielle vers une organisation du savoir. Avec l’arrivée de cette transformation, il a été fondamental pour les entreprises de se pencher sur la question de la gestion des connaissances. Dans cet essai il sera question tout d’abord de l’organisation et de la gestion de cette nouvelle entreprise du savoir. Ensuite, on va parler de cycle de gestion des connaissances et de la spirale du savoir qui a été créée par le théoricien des organisations Ikujiro Nonaka. Enfin, nous allons voir une description d’une situation de gestion de connaissance dans le milieu du travail.

Question 1 : Réflexion sur la société du savoir. La société du savoir a remis en question la structure et la gestion des organisations de la société industrielle. Élaborez une réflexion sur la façon dont la nouvelle entreprise du savoir doit s’organiser et gérer ses connaissances.

La nouvelle entreprise du savoir va devoir être accompagnée de nouveaux rôles et fonction au sein de structure standard. On parle notamment des rôles tels que le directeur du savoir (chief knowledge officer), l’animateur du savoir (knowledge manager), le travailleur du savoir, les utilisateurs apprenants, documentalistes éditeur ainsi que le rôle de manager et les fonctions d’appui à l’apprentissage : formateur/coach.

Le directeur du savoir appeler encore Chief Knowledge Officer a pour mission principale la gestion de la stratégie du savoir au sein de l’entreprise. Il est en lien étroit avec le directeur financier et le contrôle de gestion. Il vise à valoriser le capital intellectuel. << Il a le rôle de pilotage stratégique de l’architecture globale du savoir dans l’entreprise >> Il vise à créer et implémenter une stratégie de savoir à l’intérieur de l’entreprise.

Encore dans l’ouvrage de BALLAY on peut voir que le CKO a la tâche de la valorisation du capital intellectuel. <<Il s’agit de mettre en place une métrique d’évaluation du capital intellectuel, dont l’un des buts essentiels est la valorisation sur les marchés financiers, mais aussi en termes d’images et de partenariat industriel. >>

Le CKO est une composante essentielle lorsqu’on cherche a implémenter une stratégie de la gestion des connaissances au sein de l’entreprise.

Il s’ensuit que le rôle suivant est celui de l’architecte du savoir ou encore le Knowledge Manager. Cette a une fonction de facilitateur entre les différents acteurs. Il va être la personne qui va s’occuper du choix de système d’information qui va être utiliser pour la l’implantation de la stratégie de gestion des connaissances. Il est à l’écoute du management de la compagnie et aussi à l’écoute des employés du savoir. Il est souvent gestionnaire des plateformes informatiques qui servent aux communautés de pratiques à des fins d’échanges informationnelles. Il est un intermédiaire entre la gestion de l’entreprise et les travailleurs du savoir.

Après le KM (Knowledge Manager) on peut déduire qu’on a les personnes qui vont être au sein de la politique du savoir. On parle des travailleurs du savoir. Ce sont eux qui possèdent les connaissances majoritairement et c’est eux qui peuvent amener des bénéfices majeurs pour celle-ci. On peut citer quelques rôles des travailleurs du savoir du livre de BALLAY 2002 du travailleur du savoir : contribuer à identifier et repérer les gisements de connaissances, valider les connaissances, faire évoluer les bases de connaissances, contribuer à l’innovation ``à tous les niveaux``.

Bien sûr dans l’entreprise qui met en place une politique de gestion des connaissances ils existent d’autres rôles et fonctions qui aujourd`hui deviennent de plus en plus importants. On a des utilisateurs apprenant, des formateurs et des documentalistes. Toutes ces personnes forment une équipe de savoir au sein de l’entreprise. Ils le créent et le transmettent. Aujourd’hui plus que jamais il est important d’avoir recours à une telle équipe due aux énormes quantités de données et d’informations qui sont utilisées dans les entreprises. Le BIG DATA n’est plus seulement une vision futuriste, mais un phénomène réel, qui a besoin d’être géré par des personnes compétentes.

Les flux de connaissances

Dans les organisations du savoir, la connaissance viendra surtout d’en bas, du cerveau des spécialistes qui réaliseront de multiples travaux en s’autogérant. De plus les différentes équipes travailleront ensemble plutôt que séparément pour permettre partager de meilleures façons les connaissances. La méthode traditionnelle va être détruite. De plus la structure de l’entreprise va être modifié, il y a des échelons hiérarchiques qui vont pouvoir être supprimés dû au fait que les informations et les connaissances vont mieux circuler entre les spécialistes à l’aide de plusieurs outils technologiques. Tous les spécialistes et travailleur du savoir au sein de l’entreprise vont devoir se poser les questions suivantes : Qui dépend de moi et de qui est-ce que je dépends . Le flux de la connaissance va se faire dans tous les sens : horizontale, verticale, transversale. Les outils informatiques vont permettre la facilité de l’information à être partager. Par exemple, à travers des plateformes telles que les réseaux sociaux, blogues, systèmes de gestion de contenu et autres. Il faut mentionner aussi que les connaissances telles que décrit par l’expert Nonaka il y en a deux types : connaissances tacites et connaissances explicite. Les tacites sont les connaissances qui ne sont pas décrites et qui proviennent surtout du savoir-faire et de l’expérience des experts et des spécialistes. Les connaissances explicites sont les ceux qui sont documentés et qui peuvent être acquise en lisant par exemple le manuel d’opération d’une machine. Pour passer des connaissances tacites aux connaissances explicites Nonaka a décrit ce processus comme la spirale du savoir. La spirale des connaissances est formée de quatre étapes : socialisation-énonciation-combinaison- internalisation. Cette spirale du savoir peut être vue comme un flux de connaissances. En effet, si le système de Knowledge Managemement est efficace au sein de l’entreprise celui-ci devra permettre

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