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Étude du sonnet La Beauté de Baudelaire

Dissertation : Étude du sonnet La Beauté de Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Octobre 2014  •  578 Mots (3 Pages)  •  2 027 Vues

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Au courant de la 2e moitié du XIXe siècle est apparu le symbolisme, venant en opposition aux courants réaliste et naturalistes. Se traduisant surtout dans la littérature, plusieurs poètes de cette époque son reconnus pour leurs écrits symboliques. Parmi eux se trouve Charles Baudelaire. Il sera ici question d’étudier les convergences ou divergences dans la représentation du thème de la beauté dans deux de ses poèmes, soit Hymne à la beauté et La beauté, tous deux parus dans le recueil Les fleurs du mal en 1857. Les deux aspects similaires les plus évidents à remarquer sont que la beauté est représentée avec un certain caractère bipolaire, puis que la ce thème de la beauté et le thème de la femme sont très étroitement liés dans chacun de ces poèmes.

Tout d’abord, une convergence est facilement repérable au sujet du caractère bipolaire de la beauté dans chacune des deux œuvres. Dans Hymne à la beauté, Baudelaire démontre que la beauté a un aspect contradictoire. La beauté dans ce poème ne peut pas appartenir qu’au bien ou qu’au mal. Celle-ci paraît ambigüe parce que Baudelaire ne sais pas trop de quel côté se positionner, il se situe entre les deux. Elle est donc un mélange des deux, et Baudelaire le prouve avec l’utilisation de plusieurs antithèses tout au long de l’œuvre. En premier lieu, le poète compare, d'un côté, la beauté au paradis : « ciel » (v.1), « divin » (v. 2), « bienfait » (v.3), « astre » (v.9), « Dieu » et « ange » (v.25). Mais d'un autre côté il la compare à l'enfer : « abîme » (v.1), « infernal » (v.2), « crime » (v.3), « gouffre noir » (v.9), « l'enfer » (v.21), et « Satan » (v.25). On remarque que ces deux champs lexicaux sont complètement en opposition. Le lecteur comprend finalement que la beauté est le mélange du bien et du mal alors que le poète tranche : « Tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore» (v.5), le couchant étant la mal et l’aurore le bien. Dans le second poème, La Beauté, le caractère bipolaire se traduit plus par une opposition entre l’idéal et la monstruosité de la beauté.

Le lecteur remarque ensuite une seconde convergence, alors que dans les deux poèmes la femme incarne la figure de la beauté. Dans Hymne à la beauté, on le remarque tout d’abord pas une personnification alors que Baudelaire accorde à la beauté plusieurs caractéristiques humaines : « ton regard » (v.2), « ton œil » (v.5), « ta bouche » (v.7), et « ton ventre » (v. 16). De plus, l’auteur fait référence aux « bijoux » (v.13) et aux « jupons » (v.10), accessoires beaucoup utilisé par la femme pour charmer. La femme représentant une grande puissance ainsi qu’une grande complexité pour Baudelaire, il reconnait son aspect protéiforme, alors qu’elle peut prendre tour à tour l’aspect d’un ange ou d’une sirène (v.25). En ajout, elle possède le pouvoir de transformer le poète car ses baisers sont des philtres, qu’on perçoit comme étant de puissants beuvrages magiques destinés à inspirer l’amour. Dans le second poème du même auteur, La beauté, une allégorie semblable à la personnification décrite plus haut, selon laquelle la beauté est représentée par la femme, plus particulièrement une déesse dans ce cas ci. Pour commencer, dès le premier quatrain, le pronom personnel « Je » est utilisé dans la phrase « Je suis

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