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Question d'interprétation : Quel image de Jean-Claude romand le narrateur nous donne-t-il ?

Commentaire de texte : Question d'interprétation : Quel image de Jean-Claude romand le narrateur nous donne-t-il ?. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2021  •  Commentaire de texte  •  958 Mots (4 Pages)  •  1 079 Vues

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Question d'interpretation litteraire :

     Emmannuel Carrère, auteur du 21eme siecle écrit une biographie racontant la véritable histoire de Jean-Claude Romand. Celle-ci se nomme L'adversaire et est parue en 2000. Après avoir mener une double vie dans le dos de sa famille et s'être fait passer pour un médecin depuis 18 ans, ce dernier a tué toute sa famille et a ensuite voulu mettre fin à ses jours. Dans l'extrait que nous allons étudier, le criminel se fait examiner par des psychiatres qui tente d'expliquer son comportement. Ceci nous amène à nous demander : Quel image de Jen-claude romand le narrateur nous donne t'il ? Tout d'abord, nous verrons que le narrateur nous donne l'image d'un comportement se qui se rapproche de la folie; puis, qu'il évoque la confusion de l'imposteur.

     Tout d'abord, Jean-Claude Romand a un comportement se raprochant de la folie. En effet, l'auteur nous montre dans cet extrait que l'imposteur n'éprouve aucune émotions. Il parvient à parler de ses proches qu'il a tué sans éprouver de tristesse ou une quelconque autre émotion comme le dit l'auteur à la ligne 13 "en évoquant sa femme et ses enfants sans émotion particulière". L'absence d'une once d'émotions concernant ses actes et le fait d'avoir préféré le tuer toute sa famille plutôt que de leur avouer la vérité, nous laisser penser que Romand souffre probablement de troubles psychologiques. La comparaison "comme un veuf bien élevé met un point d'honneur à ne pas laisser son deuil assombrir ses commensaux" ligne 14 indique encore que Romand reste de glace et n'affiche aucunes émotions quant aux horreurs qu'il a commises. D'après l'auteur la seule chose qui l'inquiétait est "les somnifères qu'on lui donnait et dont il s'inquiétait de savoir s'ils ne risquaient pas de créer chez lui une accoutumance". Ici, l'auteur relève une fois de plus le problème de Romand puisque il ne se préoccupe que de soucis inutiles avec peu d'importances. Le narrateur le compare à la ligne 20 à un "robot privé de toute capacité de ressentir". Nous pouvons nous demander si cela témoigne de sa folie ou tout simplement de son inhumanité.

     Nous pouvons affirmer que Romand est par avance soupconné d'avoir des troubles psychologiques puisqu'il a assasiné toute sa famille. Ces actes ne pourraient pas être commis par une personne saine d'esprit. Nous savons dès la première ligne de l'extrait qu'il a affaire à des troubles mentaux  car il se fait interroger par des psychiatres. De plus, ses mensonges n'arrangent pas les soupçons quant à sa santé d'esprit car tel un mythomane, il s'invente un personnage qui le valorise, auquel il se rallie avec un sang-froid tellement pertinent qu’il parvient à convaincre son entourage. Son attitude particulière est relevé plusieurs fois par l'auteur dans l'extrait notamment grâce à un champ lexical de la folie : "trouble" "controle" "confusion" "incohérence" "souci" "réaction". Le narrateur nous montre le paradoxe de ce personnage car d'un coté, Romand est un manipulateur,mythomane mais pourtant, il parait confus dans ce texte.

       Le narrateur nous dresse également le portrait d'un homme confus car il il ne sait plus qui il est entre "le docteur romand" et "roman l'assasin" comme le dit l'auteur aux lignes 22-23. Il se ment à lui meme depuis toujours puisqu' il s'est construit une fausse identité pour ne pas désillusionner son entourage. Il est insatisfait de sa propre vie donc il joue au "faire-semblant".Romand n’a donc pas su trouver un autre chemin que celui du mensonge. En commençant à mentir 18 ans plus tôt, il s'est peu à peu enfoncé dans ses mensonges jusqu'au point de ne plus les dissocier avec la réalité. L'auteur a bien conscience de la confusion de Romand, comme nous pouvons le voir à la ligne 5 "sans doute aussi avait-il du mal à se détacher du personnage qu'il avait joué pendant toutes ces années". Cette phrase est un bon exemple de la perte d'identité de Romand. L'anaphore de "sans doute" aux lignes 2 et 4 nous révèle que l'auteur n'a aucune hésitation concernant le comportement du personnage.

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