Plan de lecture analytique sur Incendies Wajdi Mouawad prologue
Fiche : Plan de lecture analytique sur Incendies Wajdi Mouawad prologue. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar alice.courtois • 21 Avril 2016 • Fiche • 295 Mots (2 Pages) • 5 418 Vues
LA N°1 : plan
En quoi cette scène liminaire a-t-elle quelque chose de décalé (d’étrange, de moderne, de surprenant, de déconcertant, d’original) ?
Intro :
- Ouverture sur un décès (événement qui clôt traditionnellement les tragédies)
- Ce décès = énigme que les jumeaux vont devoir résoudre.
- Le lieu est lié au décès : le bureau de notaire correspond à l’établissement du testament
- cette ouverture se divise en 2 scènes séparées par une ellipse temporelle de quelques minutes : 1. Notaire et 2. Dernières volontés.
- La scène étudiée fait intervenir le notaire dans une parole qui oscille entre monologue et discours adressé aux jumeaux (et aux spectateurs grâce à la double énonciation).
- Par conséquent cette scène correspond à la fois à une scène d’exposition et un prologue.
- Le registre est tragique (gravité de la situation) mais également comique (grâce à Hermile Lebel)
I- Une scène d’ouverture hybride, à la fois scène d’exposition et prologue
A- Cette scène répond à certaines questions que se pose le spectateur.
B- Mais certaines énigmes persistent.
C- La ressemblance avec un prologue : insister sur la dimension métathéâtrale.
II- Hermile Lebel , un personnage décalé et touchant
A- Un notaire peu professionnel (langage relâché notamment)
B- Un poète
III- Le mélange de registres
A- Le comique de langage.
B- Des leçons philosophiques pleines de gravité (Hermile// chœur antique)
C- Un personnage sensible
Conclusion :
- Importance de ce personnage qui n’est pas si secondaire que cela (sera un adjuvant tout au long de la pièce)
- Cette scène retarde l’entrée en scène des jumeaux et aiguise l’impatience et les hypothèses du public.
- Rappeler que dans les tragédies antiques, le chœur a pour fonction de faire entendre l’opinion collective, la doxa : ici ce rôle est dévolu à Hermile mais les leçons philosophiques qu’il nous délivre sur la mort ont quelque chose de sibyllin, d’énigmatique.
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