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Les Différentes éducations De Gargantua

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Par   •  9 Mai 2012  •  830 Mots (4 Pages)  •  1 456 Vues

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François Rabelais est né à Chinon entre 1483 et 1494 d'une famille bourgeoise. François Rabelais était un homme très cultivé puisqu'il recevra plusieurs éducations. Une éducation monastique puisqu'il est destiné au clergé en tant que troisième fils de la famille. Il deviendra notamment moine franciscain ou encore prête séculier. Rabelais recevra également une éducation médicale. En effet Rabelais deviendra bachelier en médecine en 1530 et pratiquera même une leçon d'anatomie sur le cadavre d'un pendu. Rabelais recevra enfin une éducation littéraire et sera traducteur et éditeur. Il écrira notamment Pantagruel sous le pseudonyme d'Alcofribas Nasier ou encore Gargantua. C'est cette dernière œuvre que nous avons étudié. Datant de 1534 cette œuvre est une réplique à la Sorbonne qui avait censuré Pantagruel pour cause d'obscénité. Cette œuvre sera alors rééditée en 1542. François Rabelais ayant exercé la médecine jusqu'à sa mort et ayant choisi pour héros de son livre un géant qui est le symbole du corps dans toute sa démesure, nous nous demanderons quelle est la place du corps dans Gargantua? Tout d'abord nous verrons que Rabelais évoque le corps dans ses fonctions les plus primaires. Ensuite nous verrons que la vision du corps qu'a Rabelais est fortement influencé par la médecine qu'il a exercé. Nous verrons enfin que pour Rabelais le corps est lié à l'éducation.

Tout d'abord Rabelais nous donne l'image d'un corps ramenait à ses fonctions primaires.

L'une de ces premières fonctions est se nourrir. En effet se nourrir est une des activités principales des personnages. Les quantités ingurgitées par ces derniers sont impressionnantes et proportionnelles à leur poids et à leur tailles. D'ailleurs les repas se transforment souvent en goinfrerie et pas seulement pour les géants puisque les différents personnages mangent à s'en rendre malades et boivent jusqu'à être ivres. Le narrateur qualifiera même ces personnages de «biens ivres» et avouera même avoir écrit cette œuvre en mangeant et en buvant. (p53)

Tous ces excès de nourriture et de boisson doivent être évacuer. Aussi Gargantua urinera sur les Parisiens du haut de la cathédrale Notre-Dame. (p155) et inventera le torche-cul. Ou alors «Il pissait sur ses chaussures; chiait dans sa chemise, se mouchait sur ses manches, morvait dans sa soupe» (p121-123) Cette fonction vitale est également évoquée lorsque le narrateur décrit la fontaine de Thélème. «Au dessus, les trois Grâces, portant des cornes d'abondance rejetaient l'eau par les mamelles, la bouche, les oreilles, les yeux et autres orifices du corps» (p367)

Cependant Gargantua goûte aussi aux plaisirs de la chair et utilise donc encore une fois une des fonctions primaires de son corps. D'ailleurs Gargantua fait avec Gargamelle «la bête à deux dos, se frottant joyeusement le lard.» (p69)

Tous ces actes semblent d'autant plus étonnants puisque François Rabelais a écrit des traités sur la diététique et l'hygiène qui sont des thèmes totalement étrangers à Gargantua dans cette période de sa vie.

En tant que médecin Rabelais s'intéresse évidemment à l'hygiène mais aussi aux différentes parties

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