Lecture Analytique : La Belle Et La Bête

La Belle et la Bête, Jeanne-Marie le Prince de Beaumont, 1757

Introduction :

• Dialogue entre la Belle et la Bête.

• Scène de 1ère rencontre

• Ecrit au XVIIIème siècle

• Conte apparait en Italie à la Renaissance puis en France au XVIIème siècle

• Merveilleux et pathétique

• Le conte, à l’instar de la fable, fait partie des argumentations indirectes, où la fiction permet de délivrer une morale

Les éléments propres au conte :

• Nom des personnages = adjectifs → figure symbolique et non des personnages réalistes (onomastique)

• La Bête s’exprime avec le dialogue et raisonne aussi

• Humanisation des animaux, sentiments de la Bête → « sifflement » : sensibilité et côté monstrueux de la Bête

• Conte → texte envisagé pour les enfants (fables)

• Polyptote : « bon » « bonté »

• Reprises lexicales

• Situation typique du conte : La Belle est en âge de se marier

• Exagération qui provoque une atmosphère de peur « manqua de mourir de frayeur »

• Espace spatio-temporel indéfini

Une réflexion sur les apparences :

• Montre : thème péjoratif

• Opposition entre l’être et le paraitre

• Monstre au grand cœur est un topos (= poncif)

• « Il ya des hommes qui sont plus monstres que vous » → jeu avec le sens du terme monstre

• Effet de miroir : le monstre devient homme et les hommes bons deviennent monstrueux → chiasme

• « Vous ne me paraissez plus si laid » : négation restrictive → la Bête se métamorphose sous le regard de la Belle

• La Belle = personnage relais

• Présent de vérité générale

• Monstruosité morale condamnable en opposition à la monstruosité physique

Conclusion :

• Eléments traditionnels du conte afin de délivrer un enseignement moral

• Conte à replacer dans le contexte du XVIII° siècle avec le mariage forcé

• Adaptation cinématographique par Cocteau qui rend compte de la dualité

• Annonce de la métamorphose de la Bête en prince

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