Le Lac De Lamartine.. Plan Detaille
Commentaires Composés : Le Lac De Lamartine.. Plan Detaille. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar xl0v3lyx • 21 Août 2013 • 1 189 Mots (5 Pages) • 5 589 Vues
Plan détaillé complet
INTRODUCTION
Sujet amené
Époque : début du 19e siècle
Courant littéraire : romantisme
Genre et forme littéraires : genre poétique, élégie (longue plainte amoureuse)
Auteur : Alphonse de Lamartine
Titre de l’oeuvre : Méditations poétiques (recueil de 24 poèmes)
Titre de l’extrait : « Le lac » (10e du recueil)
Date de publication : 1820
Liens avec le contexte :
Inspiré par l’amour du poète pour Julie Charles (Elvire).
Composé à l’occasion de leur rendez-vous raté sur les bords mêmes du lac du Bourget, où ils s’étaient
rencontrés l’année précédente.
Poème prémonitoire (Julie, gravement malade, mourra quelques mois plus tard) qui évoque l’angoisse
d’un amour menacé et la tristesse occasionnée par la fuite du temps.
Sujet posé : Démontrez que Lamartine, dans son poème « Le lac », dénonce la puissance du temps et demande
à la nature de contrer ses effets dévastateurs. (700 mots)
Sujet divisé :
L’attitude du poète face au temps
L’attente du poète envers la nature
DÉVELOPPEMENT
I. LE POÈTE BLÂME LA PUISSANCE DU TEMPS
A. Le poète s’adresse au temps
1. Pron. pers. 1re pers. sing. et plur.
a) « Je viens » (v. 9), « m’asseoir » (v. 9) = voix du poète
b) « Je demande » (v. 31), « je dis » (v. 33) = voix de l’aimée
c) « nous voguions » (v. 15), « Laissez-nous » (v. 25) = voix du couple
d) « ne pourrons-nous » (v. 5), « nous passons » (v. 38), « loin de nous » (v. 41) = voix de l’homme
Généralisation dans l’emploi de la 1re personne qui élargit la portée du message que le poète,
porte-parole, adresse au temps
2. Apostrophes + vocabulaire péjoratif + accumulation d’interjections
a) « Ô temps » (v. 23)
b) « Temps jaloux » (v. 39), « Éternité, néant, passé, sombres abîmes » (v. 47)
M2_Corrigé de l’exercice d’autoévaluation 2
Écriture et littérature 601-101-MQ (60.1)
c) « Hé quoi ! » (v. 43) « Quoi ! » (v. 44)
Traduit l’indignation du poète à l’égard du temps, destinataire
C.A. : Porte-parole de l’homme, le poète expose ses griefs au temps.
B. Il condamne sa toute-puissance
1. Participes passés + adverbes
a) « toujours poussés » (v. 3), « emportés sans retour » (v. 4), « en vain » (v. 31), « passés pour
jamais » (v. 44), « tout entiers perdus » (v. 44)
Met en évidence la soumission de l’homme au temps
2. Répétition de la forme interro-négative
a) « ne pourrons-nous jamais […] jeter l’ancre un seul jour ? » (v. 5-6), « n’en pourrons-nous au moins
fixer la trace ? » (v. 43)
Traduit son désespoir devant ce constat d’impuissance
C.B. : L’homme subit le joug impitoyable du temps.
C. Il constate ses effets néfastes
1. Métaphore filée + allongement du vers dû aux fréquents enjambements
a) « nouveaux rivages » (v. 3), « emportés sans retour » (v. 4), « l’océan des âges » (v. 5), « Coulez,
coulez » (v. 28)
b) toutes les strophes où l’on entend la voix du poète, évident dès les premières strophes
Analogie avec l’eau dévoile la nature fuyante du temps
2. Vaste champ lexical de la perte
a) « emportés » (v. 4), « dévorent » (v. 29), « Oubliez » (v. 30), « échappe » (v. 32), « fuit » (v. 32),
« dissiper » (v. 34), « s’envolent » (v. 41), « passés » (v. 44), « perdus » (v. 44), « efface » (v. 45),
«
...