LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Critique littéraire "Une vie sans fin" Frédéric Beigbeder

Commentaire de texte : Critique littéraire "Une vie sans fin" Frédéric Beigbeder. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2022  •  Commentaire de texte  •  725 Mots (3 Pages)  •  233 Vues

Page 1 sur 3

Le roman de Frédéric Beigbeder est de la fiction voir non fiction selon ses dires et se centre autour de la problématique de l'immortalité. L'auteur cherche désespérément à atteindre la vie éternelle ou du moins à prolonger son existence. Sa fille Roumi est une jeune adolescente qui lui expose son vœu de ne plus voir la mort parmi son entourage alors son père quinquagénaire prend la route de Genève pour défier les lois de la nature et parvenir à vivre au-delà de ses espérances. Tout au long du livre, le protagoniste mène un travail de recherche vulgarisé mais scientifique et développe une obsession de voir le souhait de sa fille réalisé (qui devient peu à peu le sien) L'auteur expose aussi ses sentiments de manière parfois excessive et un peu trop intime. Après avoir semé un certain chaos à la suite de la publication de ses enquêtes sur l'immortalité, il met en scène sa propre mort suite à l'injection de sang jeune dans son organisme. Et dans l'épilogue, l'auteur explique qu'il n'est pas mort car il a abandonné l'idée de s'ingérer du sang jeune.

Après la lecture du roman, pour ne pas me fier seulement à une première impression plutôt négative du livre et avoir matière à écrire, j'ai fait quelques recherches qui n'ont pas changé grand-chose à mon avis initial. L'argument qui se retrouvait beaucoup sur Internet parmi les nombreuses critiques était celui de la déstructuration de la trame c'est-à-dire que l'auteur avec un très bon début perd le fil de son récit au bout de quelques chapitres. Il se lance dans des descriptions à rallonge pour décrire ses sentiments, ses émotions et ses pensées dominante, il se perd en lui-même. Le livre perd petit à petit son sens et se transforme en une drôle de mascarade et une série d'événements improbables (comme le mariage de sa fille avec un robot destiné à contenir leurs mémoires) et propos scandaleux. (Le fait que tuer des fœtus ne le dérange pas si il parvient à trouver la vie éternelle et un véritable problème d'éthique humaine d’ailleurs il dit qu’il ne pense pas “que cette boule microscopique puis-ce être considéré comme de la vie)

Frédéric Beigbeder dit dans une de ses conférences attacher une affection particulière aux anti-héros, son livre dépeindrai donc le portrait d'un anti-héros ?

C'est donc pour ça que le protagoniste est détestable en tout point qu'il tient des propos choquants et blasphématoires mais elle a tout ça à une vie décadente et une obsession de la survie? Comment savoir si l'auteur a écrit son livre dans le schéma de pensée d'un anti-héros ou en reflétant ce qu'il pensait réellement?

Ensuite, ces scènes à contenu non pas érotique comme la censure mais à contenu pornographique avec des mots et un lexique malsain très réducteur envers la femme peuvent-ils être considéré comme le mode de pensée de l'auteur ? Y a-t-il lieu de s'inquiéter qu'une personne soit capable de penser de cette manière ?

J'ai recueilli les témoignages auprès de mes camarades qui m'ont indiqué qu' à ce sujet ses propos sont choquants. N'est-ce pas un peu l'objectif du livre de révolter et de choquer ?

Ainsi il est possible que l'auteur ait une volonté de se transformer en anti-héros. Malgré tout je pense que des lectures autres que celle-ci aurait pu tout aussi bien nous enseigner en abordant le thème de l'immortalité. Pourquoi ne pas lire les écrits sur Gilgamesh ou sur Nicolas Flamel qui sont très intéressant et d'autant plus que Beigbeder n'invente rien il nous assomme par son style assez dévergondé, ses anglicismes à foison et cette déferlante de pensées transhumanistes. Je ne recommande pas ce livre aux personnes qui comme moi préfèrent une esthétique classique ou un minimum structuré qui réponde à une certaine logique littéraire et qui raconte une histoire. Le texte a une portée satirique qui aurait pu être appréciable si ce n'est son vocabulaire malsain et insultant . Des phrases comme “c’est beau le suicide”, “sniff de la coke” (et je passe le plus choquant mais je suis sûr que d’autre l'exprimerons à ma place surtout au niveau de la sexualité de l’auteur.)

...

Télécharger au format  txt (4.4 Kb)   pdf (33.4 Kb)   docx (8.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com