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Analyse de l'incipt de La Condition humaine de Malraux

Analyse sectorielle : Analyse de l'incipt de La Condition humaine de Malraux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Octobre 2016  •  Analyse sectorielle  •  1 129 Mots (5 Pages)  •  854 Vues

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  • "21 mars 1927","Minuit et demi" : indications temporelles très précise, nous fait rentrer directement dans la scène, peut faire penser à un journal intime, un carnet de notes
  • "Tchen" : prénom à consonance asiatique , seule chose qu'on connaît  du personnage
  • l.1 "tenterait-il..?", " Frapperait-il..?" :  questions initiales  qui nous ramènent à l'in medias res car elles nous expliquent la scène qui est entrain de se dérouler et nous montre l'hésitaiton de Tchen
  • Discours indirect libre : nous plonge dans l'intériorité du personnage confronté à un choix.
  • l.1 "lever", "frapper"                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               : verbes d'actions qui accentuent l'impression d'arriver au plein milieu de l'action.
  • " L'angoisse lui tordait l'estomac" : exagération pour montrer son appréhension face au crime qu'il est sur le point de commettre
  • Point de vue interne : permet de voir les chose de la même mannière que Tchen, informations limitées par le personnage.
  • Victime désignée par : "un corps moins visible qu'une ombre" l.4 , "cet homme" l.14-15 et par son pied " ce pied à demi incliné" l.5 "ce pied" l.15
  • Quelques infos sur le lieux : "la moustiquaire" ( pays chaud), " lit" ( chambre), et "le building voisin", "les quatre ou cinq claxons" "embarras de voitures" ( Grande ville --> trafic à minuit et demi)
  • jeux de contrastes qui crées une certaine tension avec une opposition de la lumière et l'obscurité :  La chambre est en effet plongée dans le noir, puisque « la seule lumière venait du building voisin ». Le corps de l’homme endormi est « moins visible qu'une ombre ». Tchen est fasciné par les taches de lumière qu’il voit : « le tas de mousseline blanche » et le « grand rectangle d’électricité pâle » qui fait ressortir le pied.
  • Contraste en l'intérieur et l'extérieur : intérieur calme et extérieur bruyant --> " incliné par le sommeil", " stupéfait du silence qui continuait à l’entourer " contraire "vague de vacarme "  " quatre ou cinq klaxons" 
  • contraste entre le monde des vivants « le monde des hommes », et le monde de la mort, dans cette chambre où il s’apprête à tuer. Sa fixation sur le pied, dont « le volume et la vie » sont accentués par la lumière, insiste sur la cruauté de son acte à venir.
  • Enfermé dans un espace reduit en pleine nuit : effet engoisssant
  • "barreaux" "dont l'un rayait le lit" l.6-7 : fait penser à une prison
  • "comme si la nuit n'eût pas suffi à cacher ses gestes" l.22 : personnification qui montre que rien ne peut le protéger qu'il doit se confronter à ses actes et à sa victime
  • bruits décroissants : "vague de vacarme" l.10 qui s'estompe
  • "rien n'existait que ce pied, cet homme" : il se focalise sur son objectif ; le tuer
  •  détermination de Tchen : « sa propre fermeté », « il savait qu’il le tuerait »
  • nombreux imparfait descriptifs  : « tordait », « connaissait », « était », « venait », « découvrait », « attendait », etc.) donnent une impression de ralenti, comme si le temps s’était arrêté (« le temps n’existait plus »).
  • Décomposition des actions : « Il le fit passer dans sa main droite, la gauche retombant sur la laine de son chandail et y restant collée. Il éleva légèrement le bras droit… ». : étirement du temps
  • « Mais non, il ne se passait rien »l.22 : étirement du temps
  • Monologue intérieur : accès aux pensées du personnage
  • « Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois. Découvert ? Combattre, combattre des ennemis qui se défendent, des ennemis éveillés ! ». --> Ellipses qui montre son angoisse, pensées de Tchen défilant à toute allure montrent qu’il préfèrerait devoir tuer un homme éveillé
  • champ lexical de la violence et de la mort très présent : « frapperait », « ennemi », « devait mourir », « tuer », « assassiner », « poignard », « rasoir »
  • « il connaissait sa propre fermeté », « cet homme devait mourir », « cet homme qu’il devait frapper » « Il se répétait que cet homme devait mourir », se rappelle son objectif
  • horreur de l’acte : « cet homme qu’il devait frapper sans qu’il se défendît », « jusqu’à la nausée », « le poignard lui répugnait moins ».
  • « incliné par le sommeil, vivant quand même « en accentule volume et la vie » : insiste sur les termes de la vie car malgrés le fait qu'il soit son ennemi il est tout de même un homme vivant
  • « Assassiner n’est pas seulement tuer… » : se sent mal de tuer un homme endormi, agit avec lâcheté
  • vocabulaire religieux : « sacrificateur », « aux dieux qu’il avait choisis », « son sacrifice ».

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