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Argument principal 1

À première vue, le sauvage est montré par Cartier et Lahontan comme un être peu civilisé et possédant très peu de bien matériel. Selon les deux auteurs, le sauvage est inférieur à eux même.

Sous-argument 1.1

Sous-argument 1.2

Cartier décrit les sauvages comme des hommes qui n’ont rien comparativement aux blancs.

Lahontan souligne le fait que les sauvages ont un mode de vie simple et même moins évolué.

Illustration 1.1

Illustration 1.2

« vint le capitaine, vêtu d’une vieille peau d’ours noir » (L. 11)

« Et accoutrâmes ses dits fils de deux chemises et en livrées, et de bonnets rouges, et à chacun, sa chaînette de laiton au col. De quoi se contentèrent fort, et donnèrent leurs vieux haillons à ceux qui retournaient. » (L. 23 et 24)

« Pourrais-je vivre de bouillons, de pain, de blé d’Inde, de rôti et bouilli sans poivre ni sel? » (L.10)

Explication 1.1

Explication 1.2

Cartier démontre sa supériorité. Il adopte un champ lexical péjoratif en qualifiant les vêtements des sauvages de cette manière. Il sous-entend également que les sauvages se satisfont de peu, car ils acceptent ses nombreux cadeaux avec joie.

Lahontan insiste sur l’infériorité des sauvages face aux blancs en énumérant plusieurs aspects de leur vie rudimentaire. Il insinue qu’il ne pourrait pas vivre dans ces conditions.

Argument principal 2

Bien que Cartier et Lahontan veulent démontrer dans leurs textes qu’ils sont supérieurs aux sauvages, leur comportement envers eux est différent.

Sous-argument 2.1

Sous-argument 2.2

Jacques Cartier veut amadouer les sauvages en les traitant bien et en leur donnant des cadeaux.

Lahontan, quant à lui, utilise le dialogue pour avoir une véritable discussion avec Adario.

Illustration 2.1

Illustration 2.2

« et on les fit boire et manger, et faire grande chère. » (L. 19 et 20)

« Et puis donnâmes aux trois que nous renvoyâmes, à chacun sa hachette et des couteaux, dont ils furent très joyeux. » (L. 24 et 25)

« Crois-moi, mon cher frère, songe à te faire Huron pour vivre longtemps. » (L. 1)

« Écoute, il faudrait pour cela que j’eusse commis en France de si grands crimes » (L. 5)

Explication 2.1

Explication 2.2

Cartier veut, en quelque sorte, endormir la vigilance et le sens critique des sauvages. Il pourra ainsi leur faire accepter plus facilement les changements qu’il veut leur imposer. Jacques Cartier montre donc les sauvages comme étant naïfs et manipulables.

En voulant discuter avec lui, Lahontan n’essaie pas d’imposer son idée par la force à Adario. Ils échangent véritablement leurs idées en ayant cette conversation. Lahontan, lui, nous montre un sauvage intelligent et ayant la capacité de réfléchir.