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Nouvelles Ampoules Et Le Futur De L'Efficacité Energétique

Dissertation : Nouvelles Ampoules Et Le Futur De L'Efficacité Energétique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2013  •  1 011 Mots (5 Pages)  •  1 175 Vues

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• Nouvelles ampoules : il va y avoir de la casse

Sophie Roquelle

26/06/2009 | Mise à jour : 18:04 | Commentaires 3 | Ajouter à ma sélection

Dès le 1er juillet, les ampoules à incandescence de 100 watts disparaissent des rayons. Et ce n'est qu'un début...

Il ne vous reste que trois petits jours pour voir la lumière. Passé le 30 juin, le plan de retrait des ampoules à incandescence entre dans sa phase active. Les ampoules « classiques » de 100 watts seront ôtées des rayons, puis ce sera le tour des ampoules de 75 watts au 31 décembre, suivi des 60 watts fin juin 2010, etc. Tout devra avoir disparu d'ici à la fin 2012. Exit aussi les verres dépolis qui atténuaient les rayonnements. Il en va du sort de la planète !

Bien sûr, vous pourrez continuer à utiliser chez vous les ampoules bannies mais, une fois grillées, il vous faudra les remplacer par ces ravissants bulbes façon néon qui envahissent petit à petit les rayons luminaires depuis trois ans, les fameuses lampes basse consommation dites « fluo-compactes ». Du plus bel effet sur vos appliques XVIIIe ou votre lustre à pampilles !

L'arrêt de mort des ampoules à incandescence a été signé lors du Grenelle de l'environnement, en septembre 2007. La France a ensuite poussé l'Europe à l'imiter et, en décembre 2008, sous présidence française, Bruxelles a décidé à son tour l'abandon progressif des 4,2 milliards d'ampoules à filament en circulation dans l'Union d'ici à la fin 2012.

Pourquoi s'en prendre aux ampoules ? Pour des raisons autant économiques qu'écologiques, assurent les pouvoirs publics. L'éclairage représente en moyenne 9 % de la facture d'électricité des ménages. Facteur aggravant, souligne-t-on chez Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie et de l'Energie, «l'éclairage est l'un des principaux responsables des pointes de consommation électrique. Or ce sont ces pics qui nécessitent la mise en service de centrales thermiques polluantes». Bref, quand tout le monde allume sa lumière le soir en rentrant du travail, il faut faire appel à des centrales au fuel, au charbon ou au gaz, génératrices de gaz à effet de serre, et la planète suffoque.

L'ampoule à incandescence à bien d'autres défauts : elle est énergivore (sa consommation est quatre à cinq fois supérieure à celle des fluo-compactes), sa durée de vie est courte (un an en moyenne) et elle n'est pas recyclable. Après plus de cent ans de bons et loyaux services, la vieille ampoule Edison a donc été envoyée au musée. Les halogènes ont obtenu un sursis jusqu'en 2016.

Le hic, c'est ce qui les remplace. Les critiques fusent de toutes parts, même chez les sympathisants écologistes, contre les ampoules fluo-compactes. Sur le papier, leur bilan écologique est plutôt bon puisqu'elles durent en moyenne huit ans et sont recyclables. Certes, elles sont chères à l'achat (entre 8 et 15 euros selon les modèles), mais les économies d'énergie permettent un rapide retour sur investissement. Soucieux de montrer l'exemple, le ministère de l'Ecologie a remplacé il y a quelques mois toutes ses ampoules classiques par des ampoules basse consommation. Coût du changement

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