Analyser les situations culturelles

ANALYSER LES SITUATIONS INTERCULTURELLES

On observe écart, exception, ce que la culture de l’autre vient transformer en moi

L’interculturel c’est la transformation. Ce que ca venir modifier en moi. L’interculturel n’est pas juste un échange, c’est une ouverture à l’autre. Ce n’est pas juste une démarche, de la sympathie pour l’autre, c’est une compétence.

On commence toujours par la démarche, dans la société, tous les jours. Engendrer de la transversalité, un partage d’espace commun.

1. L’interculturel : modèles et enjeux
2. Comprendre les situations interculturelles : la dialectique des identités. Étude de cas : individualisme, collectivisme et le « je » religieux.
3. Comprendre les situations interculturelles : communication et langages. Étude de cas : parler de l’autre dans la perspective de l’analyse interculturelle.

(HUNTINGTON, Samuel Philips, The clash of civilizations and the Remaking of the World, 1996)

1. L’interculturel

L’analyse interculturelle s’attache à :

• Expliquer les exceptions culturelles dans les domaines économique, éducatif juridique, ect.

Une analyse interculturelle vient compenser l’écart, l’exception (qui peut créer au mieux un malentendu, au pire un conflit).

Economique : La mondialisation est venu estomper les exceptions culturelles sur le point de vue économique. Atténué sur le point économique, d’une manière générale, on a moins d’écart. Même si la mondialisation a apporté plus de pauvreté, ect..

Éducatif : Au point de vue éducatif aussi, un étudiant va poser moins de problèmes pour s’adapter. Il y a un gros travail sur l’interculturel : ERASMUS.

Juridique : harmonisation immédiation après septembre 2001 : battre le terrorisme.

(Norme : société décide comme ça, très sensible à  l’évolution de la société. Quelque chose d’humain. )

Sur le plan de la religion ? Aujourd’hui impossible, le rapprochement entre deux religions est très compliqué.

• Diagnostiquer les crises et les risques interculturels

Crise : moment de décision. Pointer ce qui dysfonctionne.

Les approches aux facteurs culturels :

• Universaliste : + américain. Un universaliste serait tenter à exporter son modèle et uniformiser le monde.
• Culturaliste : +européen. Nous sommes tous déterminé par notre culture. Nos façons de penser, nos agissements sont déterminés par notre propre culture. Dangereux car on fige les gens, on essentialise les peuples. Une anticipation extrêmement négative et pessimiste.
• Sécuritaire : Copenhague. Barry Buzan. Approche sécuritaire : on part du principe que l’autre est dangereux pour moi, anticiper son attaque. On est capables de construire le discours de la menace avant même que l’autre ouvre la bouche pour me menacer, déjà injecter dans l’imaginaire de nos citoyens.

Étude de cas : Identité et multi culturalité

Méthodologie pour l’analyse d’une situation culturelle

1. Présenter la problématique du cas à analyser
2. Annoncer les concepts-clés sur lesquels repose l’analyse du cas
3. Présenter un diagnostic culturel de la situation étudiée
4. Proposer une solution
5. Ouvertures éventuelles sur d’autres thèmes

Problématique du cas : comment définit-on le rapport à sa culture ?

Identité :

• Rapport
• Relationnel
• Environnement avec lequel je vais interagir : environnement sociétal : culture, religion, politique, coutume…

Cas qui met en avant la question des identités, venant d’ailleurs ou déplacé. Il met en évidence l’enjeu de la relation professionnel. Un lieu de travail est un lieu microcosme de la société.

A chaque propos, la personne parle de son identité avec des stéréotypes. Quand on essaie de se définir avec « l’autre », on passe par la représentation, de l’imaginaire de l’autre. L’école structure nos imaginaires et enracine le stéréotype.

Identité :

• De fait : ce qui nous ai profondément transmis. Partie cachée de l’iceberg. Tout ce qu’on ne peut pas changer, ce qui nous fonde. Ce qui me distingue radicalement de l’autre.
• Revendiquée : image que l’on veut renvoyée à l’autre. C’est un idéal vers lequel je tends. Auto-perception. Certaine fierté d’appartenir à quelque chose. C’est ce qu’on voudrait être.
• Assignée (invisible à soi même) : l’image que les autres ont de moi. Perception. Très réducteur et déformant. Je fige le trait fonctionnel de l’autre de manière définitive. J’essentialise sa personnalité.

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Examen : étude de cas :

Présenter un cas individuel en portant une analyse d’une situation interculturelle : soit une situation professionnel, ou en dehors d’un lieu de travail (environnement social).

Minimum de 15 minutes.

Méthodologie à suivre.

Étude de cas : Gestion d’une équipe interculturelle

Le cas vise trois objectifs pédagogiques essentiels :

• Appréhender le concept d’identité.
• Mettre en lumière l’influence de la culture sur l’identité.
• En déduire des principes liés au management des équipes multiculturelles : trouver le bon fonction, au delà de ces singularisations, trouver un mode de fonctionnement commun.

C’est un cas qui pousse à réfléchir du côté du manager.

1. Résumer le cas :

Dans ce cas, nous sommes plongés dans un contexte professionnel multiculturel. Nous avons une personne ici qui a pris la direction de ce service Robert, et il a la lourde tache de gérer plusieurs personnes de différentes nationalités. Il fait recours à des diagnosticiens interculturels/consultants extérieurs (personnes qui viennent dans l’entreprise pour mettre en place des valeurs communes). Grace aux interviews, cet agent va essayer de faire ressortir ce qui nous singularise mais aussi ce qui nous regroupe. Il va faire émerger au sein de l’entreprise un travail sur l’appartenance.

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