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Sujet de type 2 Illusions comiques

Commentaire d'oeuvre : Sujet de type 2 Illusions comiques. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 727 Mots (7 Pages)  •  1 719 Vues

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Sujet de type 2

À partir de la citation d'Olivier Py « c'est quand le théâtre parle de lui-même, qu'il parle paradoxalement le plus justement du monde » nous analyserons la proposition scénographique de Pierre André Weitz d'Illusions Comiques .

Illusion comique est une pièce de théâtre écrite par Olivier Py en 2006 l'histoire tourne autour du personnage de Moi-même que l'on voit évoluer tout au long de la pièce et d'un autre côté de sa troupe composé de quatre comédiens .

En quoi la proposition scénographique de Pierre-André Weitz illustre-t-elle la mise en abîme du théâtre et la façon dont elle parle le plus justement du monde?

Les documents proposés sont des photographies et capture d'écran de la pièce Illusions Comiques,  mise en scène par Olivier Py.

Dans cette première partie nous étudierons les quatre documents proposés à la lumière de la citation d'Olivier Py. J'ai choisis de regrouper les documents en fonction de leurs ressemblances. Je vais tout d’abord analyser les documents 1, 2 et 4 dans lesquelles nous pouvons observer le monde face à ses faiblesses, et ses désirs. Puis nous étudierons le document 3, qui offre un nouvel espoir au monde.

Le document un est une photographie de la mise en scène d'Olivier Py d'Illusion comique . Au théâtre du rond-point en 2006.

La scène se situe dans l'acte deux lors de la tirade de Monsieur Girard .

Les personnages présents sont : Tante Geneviève, interprété par Michel Fau et Philippe Girard qui interprète son propre rôle. Dans cette scène Monsieur Girard donne un cours de tragédie à tante Geneviève. L'espace scénique est rectangulaire, il a de nombreuses lumières, cet espace est moderne et réaliste.

Le plateau est ouvert sur le public c'est un espace plat à deux dimensions : au 3 ème plan il y a cadre lumineux rectangulaire de couleur Blanc et il y des néon bleu placés verticalement juste derrière . D'un autre côté il y a une loge avec un miroir et des chaises . Autour de l'espace de jeu il y a deux gradins, ce qui rappel le théâtre dans le théâtre.

Dans cette proposition scénique on retrouve clairement au centre : le théâtre.

Au cœur du plateau un comédien joue, la lumière est sur lui . Et tout autour de lui, il y a des gradins et des loges . Tout est rivé sur lui . Et en effet cette scénographie et cette mise en scène parle le plus justement de l'État du monde dans Illusion comique. Dans la pièce le monde est pris d'une épidémie d'amour pour le théâtre et ici l'acteur qui est au centre peut représenter le théâtre et tous les éléments qui se trouve autour peuvent représenter le monde. Mais il représente aussi le monde aujourd’hui, lorsque quelque chose est placé au centre de l’actualité, tous les regards sont sur cela.

Le document deux est une photographie de la mise en scène d'Illusions Comiques d'Olivier Py, la scène se situe dans l'acte deux . Dans cette scène un bourreau négocie la mort de Moi-même avec sa mère. Les acteurs présents se trouvent à l'arrière plan, il y a : Olivier Balazuc dans le rôle du bourreau, Olivier Py dans le rôle de moi-même et au premier plan : Elizabeth Mazev dans le rôle de Maman. Dans cette scène il y a un espace intérieur, en effet il y a une pièce sur roulettes. À l'intérieur de laquelle il y a deux ouvertures : la première en forme de fenêtre et la suivante en forme de porte, leurs contours sont lumineux . En face de la pièce il y a le personnage de Maman elle est en rouge . La couleur rouge est très présente dans cet espace moderne, sans doute pour faire référence au drame de la situation. Au-dessus de la pièce il y a le Bourreau qui porte un masque rouge et une hache, son costume est impressionnant . À sa gauche il y a Moi-même qui porte un costume de prisonniers. Il  est en attente de la mort, il a la tête posée sur une chaise, il semble être condamné. Dans cette photographie on retrouve le théâtre face au monde.

Moi-même représente le théâtre et le bourreau représente le monde . À ce moment de la pièce tout le monde déteste le théâtre et moi-même . Cette image parle justement du monde, le bourreau représente bien le monde actuel qui est cruel et sans pitié .

Dans les scènes précédentes Moi-même était au centre mais dorénavant plus personne ne s'intéresse à lui . Le théâtre est délaissé personne ne s'en préoccupe Moi-même ne peut même pas avoir son martyre, le bourreau n'a pas d'intérêt à l'exécuter.

Le monde ne veut pas être mis face à sa réalité, il veut être élevé, il veut entendre ce qui lui plaît . Il leur est trop difficile d'écouter le théâtre, car c'est un miroir de ce qu'ils sont réellement et ça ils ne le supportent pas.

Le

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