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L’illusion Comique de Corneille, Acte II, Scène 2

Commentaire de texte : L’illusion Comique de Corneille, Acte II, Scène 2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2013  •  Commentaire de texte  •  562 Mots (3 Pages)  •  5 730 Vues

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Français

L’illusion Comique de Corneille, Acte II, Scène 2

Pierre Corneille, également appelé « le Grand Corneille », est né le 6 juin 1606 à Rouen. C’est un grand dramaturge et poète français appartenant au mouvement baroque et au classicisme. Dramaturge du XVIIe siècle, Corneille débutera sa carrière en écrivant des comédies notamment avec Le Mélite, qui sera sa première œuvre, en 1629. Puis, ce dernier changera de voie et se tournera vers l’écriture de tragédies avec Le Cid en 1637. Mais, Corneille est plus particulièrement connu pour sa pièce de théâtre L’illusion Comique, dont nous allons étudier un passage. Corneille a écrit cette pièce en 1935, mais cette dernière a été représentée pour la première en 1936. Dans cette pièce de théâtre, un père s’inquiète du sort de son fils qui a disparu depuis environ dix ans. Il décide d’aller voir un magicien qui a le pouvoir de le faire apparaître. La grotte se voit alors transformé en une pièce de théâtre. Dans l’acte II scène 2, Alcandre et Pridamant observe la vie de Clindor, le fils de Pridamant. Matamore et son valet Clindor sont confrontés à une belle jeune fille, Isabelle. Matamore lui raconte alors tous ses exploits en cherchant à lui faire la cour. Nous allons donc nous poser la problématique suivante : En Matamore est-il un personnage baroque ? Pour répondre à cette question nous allons d’abord démontré que Matamore est un personnage égocentrique, puis que Matamore est lié à l’illusion.

Matamore incarne jusqu’à l’outrance une série de valeurs chevaleresques. En effet, nous avons la présence du champ lexical de l’armée : « guerriers » (v.223), « armée » (v. 230), « soldats » (v.239) et du champ lexical de la bataille : « murailles » (v.234), « batailles » (v.234). Il se présente à l’aide de plusieurs hyperboles : « Le seul bruit de mon nom renverse les murailles » (v.233), « Mille mouraient par joue à force de m’aimer » (v.264). A travers ces hyperboles, il se caractérise comme un excellent guerrier et un grand séducteur. Il emploi un registre épique : « Défait les escadrons, et gagne les batailles » (v.234) mais montre sa lâcheté et s’enfuit au moindre danger. En quelques vers, Matamore évoque à la fois sa force, son courage invaincu et sa renommée. Le vocabulaire de la bravoure est omniprésent : « fort » (v.232), « courage » (v.235). Mais Matamore va plus loin et il affirme que, réellement seul, il peut vaincre une armée avec l’opposition : « Je » contre « mille » (v.240) et l’opposition (v.241) entre le pluriel et le singulier. Il ne parle que de lui et de lui seul. L’usage de l’exagération, de procédés rhétorique : « Je dépeuple l’Etat » (v.238) font de Matamore le parfait portrait d’un vantard. De plus, l’usage de l’exclamation renforce cet effet : « Mon armée ! ah, poltron ! ah traître ! » (v.231). Son personnage se construit au travers de la parole et n’existe que par elle. Il est le personnage de fiction théâtrale par excellence. Matamore peut se résumer à une figure de style, l’hyperbole.

Le comique, qui repose sur les marques d’ironie de Clindor et d’Isabelle, montre que tout ce que Matamore dit n’est pas vrai. Clindor et Isabelle ne le prenne pas au sérieux.

Ouverture

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