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Commentaire mariage de figaro acte I scène 8

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Par   •  16 Mars 2020  •  Dissertation  •  902 Mots (4 Pages)  •  1 697 Vues

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Commentaire : Mariage de Figaro

Le Mariage de Figaro a été publiée en 1778 par Beaumarchais et fut censuré pendant plusieurs années mais connut un grand succès. Cette pièce suit Le Barbier de Séville publié en 1775 et remet en scène les principaux personnages. Beaumarchais critique les privilèges de la société du XVIIIème siècle, cependant cette critique est marquée par une histoire pleine de rebondissements et mue par l’énergie et la personnalité joyeuse de Figaro. La scène 8 de l’acte I met en scène trois personnages principaux : Suzanne, le Compte et Chérubin. Bazile arrive à grand pas pour rendre visite à Suzanne, lui aussi ! Le comte veut alors se cacher, mais il se dirige vers là où est Chérubin. Chérubin se déplace alors habilement et se cache sous une robe. En quoi cette scène repose-t-elle sur un mélange de registre. Dans un premier temps nous allons analyser les différents comiques utilisés dans cette scène. Par la suite nous verrons les autres types de registres utilisés.

Le comique de situation est présent dès le début de cette scène. La première didascalie annonce que Chérubin est “caché” derrière le fauteuil pour que le Compte ne le voit pas. Cela fait référence aux farces du Moyen-Âge et a pour but de rappeler que l'on a bien affaire à une comédie. Par la suite on y retrouve une succession de didascalies qui parlent du fauteuil : “Elle s’approche du fauteuil pour masquer Chérubin.” (l.1), “ Il s’assied dans le fauteuil.” (l.6). Cela montre qu’il y a un comique de situation autour de Chérubin qui doit se cacher derrière ce fauteuil pour ne pas être vu. De plus lorsque Bazile se met à “parler en dehors” et à “crier en dehors” (l.28), le Compte et Suzanne savent plus quoi faire ce qui fait rire le lecteur. Cette situation fait donc rire et on a donc affaire à un comique de situation dans cette scène.

Suite à l’analyse du comique de situation nous allons étudier le comique de mots et de gestes.

Dans cette scène on retrouve aussi un comique de mots et de gestes qui favorise le rire. On peut par exemple y retrouver une ambiguïté sur le « devoir des femmes », terme auquel chaque personnage donne un sens différent. À la ligne 21, le Compte utilise une antiphrase, “qui faisait bien de la peine aux filles” qui est ironique. Ce type de comique de mots et souvent utilisé pour faire rire. Par la suite on y retrouve le champ lexical des sentiments : “troublé” (l.4), “effrayé” (l.15), “en colère” (l.17). Cela accentue les sentiments éprouvés par les personnages ce qui donne une dimension comique. De plus on peut voir que Suzanne et le Comte se rapprochent comme on le remarque à la ligne 9 et 13 : “lui prend la main” et “la rapproche de lui”. Cela est aussi un comique de gestes entre le Compte et Suzanne.

Cette scène n’est pas que comique car on peut y retrouver une tension dramatique. Durant toute la scène, le lecteur ressent une tension dramatique lorsque le Compte s’approche du fauteuil car si le Compte découvrait Chérubin, les conséquences pourraient être désastreuses.

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