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La ballade des pendus 1462 François Villon

Commentaire de texte : La ballade des pendus 1462 François Villon. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Juin 2022  •  Commentaire de texte  •  558 Mots (3 Pages)  •  442 Vues

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La ballade des pendus 1462

François Villon

        La ballade des pendus est un poème que nous pouvons rattacher au genre lyrique, écrit en 1462 par François Villon. Il s’agit d’un auteur du XVième siècle assez mystérieux, ayant été impliqué dans une histoire de meurtre et vol d’un prêtre ce qui le mènera à être condamné à mort par pendaison. C’est ainsi qu’il vint à écrire ce poème racontant ce qu’il se passe après la mort d’un condamné voulant que son âme soit pardonné. Ce poème assez sinistre, va placer la mort ainsi que la religion dans son texte de manière assez réaliste. Nous étudierons dans comment l’auteur installe une ambiance sombre et malsaine dans cette ballade macabre. Pour répondre à cela, nous analyserons tout d’abord la manière dont l’auteur nous fait transmettre une vision très importante de la religion puis nous aborderons comment l’auteur nous peint, dans ce poème, la mort comme omniprésente.

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En deuxième lieu le poète nous transmet une image de la mort assez omniprésente. En effet, dans le 3ieme décasyllabe nous trouvons « yeux cavés » et « barbe et sourcils arrachés ». Cette mise en place d’un champs lexical du corps suivie d’adjectifs présentant une certaine violence nous donne un aspect très physique et corporel de la mort mais aussi d’une grande violence qui ramène à nous dire que l’Homme est fragile et que nous finissons tous par pourrir. Aussi, parallèlement à l’évocation de la mort nous trouvons un champs lexical de la nature « le vent » « la pluie » « le soleil » et « les oiseaux » qui vont venir tourmenter les condamnés sans leur laisser de répits, tout cela donne donc un aspect naturel de la mort et donc très réaliste.

La citation « plus béqueté d’oiseaux que de dés à coudre » vers 8 de la strophe 3, est une réification des pendus. On remarque que le fait d’être mangé par un oiseau est très

déshumanisant, les hommes sont ici comparés a de la nourriture. La réification « de dés à coudre » met en évidence cette volonté de déshumaniser les sujets en les comparant, à des objets. Ces truands vont vivre une mort qui ne sera pas honorable, ils ne seront pas enterré mais mangés par des animaux. Cela traduit la honte auxquelles ils sont confrontés et qu’ils peuvent ressentir sur l’échafaud. L’emploi du champ lexical du visage « yeux » « barbe » « sourcil » dans les vers 3 et 4 de lastrophe 3 montre que leur identité va totalement disparaitre lorsqu’ils seront mangés par de différents animaux. On comprend également que ces pendus ne sont pas seulement condamné à la mort, mais aussi à la honte, et à être oublier rapidement à cause de leur actes illégaux. On relève dans la strophe 1, vers 5, « vous nous voyez ci attachés cinq, six » une allitération en « s ». Cette allitération évoque le sang, et son chemin lorsque celui-ci coule lors de la mort. Lors d’une pendaison, il n’y a pas ou peu de sang qui coule, mais le sang est un symbole de la mort. Le « s » est fait d’un trait, ce qui rappelle également la corde avec laquelle est pendus les hors la loi. Cette figure de style accentue implicitement la mort fatidique des condamnés.

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