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Plan Commentaire Michaux - Le Grand Combat

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Par   •  7 Juin 2014  •  474 Mots (2 Pages)  •  5 502 Vues

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Introduction :

Henri Michaux est né en Belgique, en 1899 mais il a été naturalisé français et est mort à Paris en 1984. Révolté contre son milieu familial, il abandonne des études de médecine et effectue de grands voyages (Turquie, extrême – Orient, Amérique du sud…). Par la suite, Michaux se tourne vers les voyages imaginaires à travers la lecture, l’écriture, la peinture. Influencé par les surréalistes, il entreprend d’explorer l’inconscient, ce qui conduit à l’écriture du recueil Les  espaces du dedans  par exemple. Il partage aussi avec les surréalistes leur goût des jeux sur la langue.

Le recueil Qui je fus témoigne de cette volonté d’inventer un nouveau langage. C’est pourquoi, le lecteur est surpris à la première lecture du poème car il est confronté à une langue inconnue, mais finalement, il se rend compte qu’il comprend le sens du poème très suggestif. Il s’agit ici pour Michaux de briser l’arbitraire du langage et d’inventer une langue plus en adéquation avec la réalité.

Montrez que ce poème est une parodie surréaliste d’un combat épique.

Comment Michaux métamorphose t-il cet étrange combat ?

En quoi ce poème marque t-il une rupture par rapport à la tradition poétique ?

Quelle conception de la poésie se dégage de ce poème ?

Nous verrons tout d’abord que ce poème raconte à première vue un combat épique puis qu’il s’agit en fait d’une parodie s’inscrivant dans la veine de l’écriture surréaliste.

Conclusion

Récapitulatif : à faire vous-même. Un bon entraînement pour l’oral !

Pour l’ouverture : Cette performance langagière, s’inscrit dans la réflexion des surréalistes sur l’arbitraire du langage et rejoint la critique de l’art réaliste, académique, et de la société que mènent les peintres surréalistes et notamment Magritte dans « ceci n’est pas une pipe » ou « la clef des songes ». Dans le tableau « ceci n’est pas une pipe », Magritte montre que le spectateur qui croit que l’art réaliste montre la réalité est pipé (trompé). Toute représentation est toujours le résultat d’un choix de l’artiste et toute représentation n’est jamais qu’une image de la chose et non la chose elle-même. Il plaide donc pour un art qui se détacherait des illusions du réalisme, un art surréaliste qui correspond à l’imagination profonde de l’artiste. Dans « la clef des songes », il s’en prend également à la représentation réaliste des choses et aux imagiers pour enfants (le fond est comme un tableau noir avec une écriture calligraphiée à la craie des instituteurs d’autrefois) qui bridaient l’imaginaire des enfants en associant une représentation à un mot. Il invite le spectateur à briser l’arbitraire du langage (les mots ont été choisis au hasard), à dépasser les apparences (l’au-delà du miroir d’Alice au pays des merveilles, le tableau représente une fenêtre et c’est derrière cette fenêtre qu’apparaissent les associations étranges entres mots et images) pour trouver des associations inconscientes, motivées par l’imaginaire de l’artiste : par exemple, la lune pour

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