Le chômage
Cours : Le chômage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fahu_flvk • 22 Mai 2024 • Cours • 1 502 Mots (7 Pages) • 132 Vues
Page 1 sur 7
Restitution cours ch 8
Ch 8 : Comment lutter contre le chômage ?
I/ Comment expliquer le chômage ?
- Comment définir et mesurer le chômage ?
- Définir
- Marché du travail (=MDT) lieu de rencontre entre offre et demande a de nombreuses fonctions. Favorise l’allocation du facteur travail vers les différentes entreprises qui en ont besoin
- Taux de chômage : variable qui mesure un stock mais ne dit rien des flux entrant et sortant qui nourrissent ou font décroître ce stock
- Mesurer
- 2 façons de mesurer :
- Insee : être sans emploi, être disponible pour occuper un emploi, rechercher activement un emploi
- France travail
- Halo du chômage : ensemble des personnes sans emploi mais qui ne sont pas considérées comme chômeurs au sens du BIT mais dont la situation s’en approche. MAIS les personnes dans le halo du chômage => ne sont pas chômeurs si elle n’est pas déclarée, pas dispo dans les 15 jours pour exercer un emploi dans le dernier mois
- Taux d’emploi = (pop active occupée/ pop en âge de travailler) x 100
- Taux de chômage = (Nombre de chômeurs/ pop active) x 100
- Quelles sont les causes du chômage conjoncturel
- Pour Keynes, les variations du chômage dépendent de la conjoncture et elles sont le résultat de la variation de la demande globale
- La variation de la demande = demande qui s’adresse aux producteurs (= consommation, investissement, exportation)
Demande globale => hausse de la production=> hausse de l’emploi => baisse du chômage
- Les entrepreneurs décident le niveau de production en anticipant. Si :
- Ils anticipent la hausse de la demande = hausse de la production = création d’emplois
- Ils anticipent la baisse de la demande = baisse de la production = suppression d’emplois
- CLIMAT DES AFFAIRES
- Quelles sont les causes du chômage structurel ?
- Des institutions nuisibles au fonctionnement du marché du travail
- Effet négatif du salaire minimum sur le marché du travail
- Coût du travail élevé, à cause de 3 facteurs :
- SMIC : ils favorisent le chômage des moins qualifiés
- Cotisations sociales : accroissent le coût du travail devenant supérieure au salaire d’équilibre
- Rigidité à la baisse du salaire : lorsque l’offre > à la demande => salaire doit revenir à l’équilibre MAIS impossible avec l’existence du SMIC
- Résultat des institutions (syndicats, Etat, droit du travail) qui règlent le marché du travail et l’empêchent de revenir à l’équilibre)
- L’effet de l’action de l’Etat et des syndicats sur le marché du travail
- La législation sociale a évolué en faveur des salariés (baisse durée légale du travail, plus de congés payés, CDI, SMIC)
- Les conditions de travail se sont améliorées, les conditions de licenciement se sont durcies
- Protections trop excessives car elles peuvent :
- Désinciter les employeurs à embaucher
- Coût de licenciement trop excessif + procédure trop complexe
- Empêchent le coût du travail de se fixer à son niveau optimal
- Peut aussi comporter des avantages :
- Existence du SMIC, réduit les inégalités et le creusement des inégalités
- SMIC = assure un minimum de pouvoir d’achat
- Protection sociale = protège les individus de l’ensemble des risques sociaux/ elle institutionnalise la solidarité entre les Français
- Le droit du travail rétablit de l’égalité entre le salarié et l’employeur
- Les imperfections du marché du travail sont également des sources de chômage
- Les problèmes d’appariement sur le marché du travail
- La qualification : les compétences des demandeurs d’emplois ne correspondent pas aux qualifications nécessaires pour les emplois vacants
- La localisation : des postes restent vacants quand ils sont proposés dans des secteurs géographiques ou personnes ne peut aller
- Temps nécessaire à la recherche et au changement d’emploi = chômage frictionnel
- Les effets des asymétries d’informations
- Un des agents dispose de meilleures infos sur le produit que l’autre = sur le marché du travail c’est l’offreur qui connaît mieux le travailleur que le demandeur. Il y a 2 risques pour l’employeur :
- Anti-sélection : l’employeur ne connaît pas le niveau réel de productivité du salarié (employeur peut craindre d’abord qu’un salaire peu élevé décourage les candidats les plus productifs = démission = incitation à proposer un salaire + élevé = salaire d’efficience)
- Aléa moral : l’employeur ne peut contrôler après l’embauche le niveau effectif de ma productivité du salarié (un salaire plus élevé peut stimuler la production)
II/ Les principales politiques mises en œuvre pour lutter contre le chômage
- Les politiques macroéco de soutien de la demande
Politique économique de relance
- L’Etat soutient la demande globale en augmentant ses dépenses d’investissement public ou de soutien dans les secteurs d’activités concernés
- Augmentation le pouvoir d’achat des ménages par l’augmentation des revenus du transfert/ ou diminution des PO
- Les risques de cette politique => creusement du déficit budgétaire + augmentation de la dette publique
- Politique économique de relance de la BCE => politique monétaire expansionniste
Politique budgétaire expansionniste
- Favorise la création monétaire/ stimule l’activité économique :
- Favorise l’octroi de crédit (taux d’intérêts peu élevés) = hausse de la conso = hausse investissement = hausse prod et production emploi
- MAIS hausse générale du prix si la demande excède l’offre (= inflation)
- Les politiques d’allègement du coût du travail
- Ecarts de salaires entre les pays de l’union européenne + coût du travail élevé en France, car :
- Marchés du travail + Etat-Providence trop protecteur
- Ecart de productivité horaire du travail (= niveau de qualification, quantité des équipements, innovation)
- La baisse du coût du travail peut stimuler la création d’emploi => si hausse du coût du travail mais prod nulle alors les dirigeants des entreprises se retrouvent désinciter à engager
- Baisser le coût du travail en réduisant le SMIC peut conduire à un chômage conjoncturel donc baisse du coût du travail sans éliminer les cotisations sociales
- La baisse du coût du travail = baisse du coût total de production = amélioration de la compétitivité prix de l’E
- Baisse du coût du travail en dessous de la PM = inciter employeur à recruter et élever sa demande de travail
- MAIS baisse des recettes sociales pour la sécurité sociale = hausse du déficit de la SS/ baisse de pensions de retraite, baisse des allocations chômages
- Les politiques de formation et de flexibilisation du travail
- Accéder à de nouvelles compétences/ améliorer les anciennes => correspondre aux profils attendus des E (politique de formation)
- Formation pour retrouver un emploi dans un secteur qui recrute => meilleure adéquation entre offre et demande de travail => accès à l’emploi pour les chômeurs formés
- Financer par les pouvoirs publics
- Flexibilisation du travail :
- Mobilité des facteurs de production, liberté d’entrer et de sortir du marché, auto-ajustement des salaires selon l’offre et la demande
- Mais beaucoup – protecteurs
- Appariement rapide + taux de chômage faible
- Les E + travailleurs – qualifiés peuvent embaucher ou trouver un emploi
- MAIS soumis aux fluctuations éco
CONCLUSION :
Chômage conjoncturel = ralentissement économique = Politiques de soutien à la demande globale (IIa)
Chômage structurel => Institutions de l’emploi = Salaire minimum => politiques d’allègements coûts du travail
...
Uniquement disponible sur LaDissertation.com