L'Eldorado Est décrit Par Voltaire Comme Un Monde Idéal, Une Utopie
Note de Recherches : L'Eldorado Est décrit Par Voltaire Comme Un Monde Idéal, Une Utopie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar remi26726 • 24 Mars 2013 • 773 Mots (4 Pages) • 6 868 Vues
L’Eldorado est décrit par Voltaire comme un monde idéal, une utopie. D’une part, Candide se retrouve dans un monde de richesse et d’abondance inégalée. «Quelques enfants du village, couverts de brocarts d’or tout déchirés, jouaient au palais à l’entrée du bourg;» La description des lieux et des habitants par l’auteur montre une société excessivement riche. Tout le monde semble être pré d’or et de bijoux grandioses. Le concept de pauvreté que Candide connait semble inexistant. Il décrit un monde ou seules les richesses ont survécus. De plus, il n’y a pas que les habitations et les objets qui sont d’une grande richesse. «On servit quatre potages garnis chacun de deux perroquets, un contour bouilli qui pesait deux cent livres, deux singes rôtis d’un goût excellent, trois cents colibris dans un plat et six cents oiseaux-mouches dans un autre; des ragoûts exquis, des pâtisseries délicieuses; le tout dans des plats d’une esp`ce de cristal de roches.» Le repas servit aux deux aventuriers est gargantuesque. Il dénote un extrême luxe dû à leur exotisme. Voltaire utilise en plus une accumulation pour amplifier la profusion de nourriture. Il décrit un monde ou les mots famines et faims ne sont pas connues. D’autre part, l’Eldorado est décrit par l’auteur comme un monde de bonheur et de joie où le plaisir règne. «Une musique très agréable se faisait entendre et une odeur délicieuse de cuisine se faisait sentir.» «Deux singes rôtis d’un gout excellent» «des goûts exquis» L’Eldorado est un monde où les plaisirs sont grands. Voltaire décrit la musique comme agréable donc il y le plaisir de l’oreille. Il y a aussi le plaisir de la nourriture, décrite comme excellente. Les plaisirs humains sont à leur comble dans ce pays où tout semble agréable. Ces plaisirs font sûrement en sorte de combler les habitants de l’Eldorado. «L’hôte et l’hôtesse éclatèrent de rire.» «Vous avez fait mauvaise chaire ici parce que c’est un pauvre village; mais partout ailleurs vous serez reçus comme vous méritez de l’être.» Les gens semblent tous heureux de vivre dans ce monde ou le malheur ne semble pas exister. Les gens rient et ont du plaisir mais ils restent toutefois généreux envers les étrangers en s’excusant de leur accueil. En bref, Voltaire décrit un monde parfait, une utopie. Les richesses abondent de partout et la nourriture délicieuse ne semble pas manquer, elle foisonne. Tout cela pour le plus grand plaisir et bonheur de ses habitants qui semblent vivre dans un monde parfait.
Deuxièmement, le pays de l’Eldorado représente l’inverse du monde d’où provient Candide. En premier lieu, la richesse des pauvres de l’Eldorado peut facilement se comparer aux plus grandes richesses de l’Europe. «Il prit envie aux voyageurs d’en ramasser quelques-uns; c’était de l’or; c’était des émeraudes, des rubis, dont le moindre aurait été le plus grand ornement du trône de Mogal.» Dans cet extrait du chapitre 17 de Candide, on remarque que seuls les plus grands du monde de Candide pouvaient s’offrir ce avec quoi les jeunes enfants s’amusent. Les gens pauvres de l’Eldorado sont plus riches que les riches d’Europe. En plus de s’acheter richement les habitants semblent être bien logés. «Ils approchèrent enfin de la première maison du village; elle était bâtie comme un palais d’Europe.» Là encore, la
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