Photo travail JFK
Étude de cas : Photo travail JFK. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar lea.chanal1812 • 5 Février 2025 • Étude de cas • 345 Mots (2 Pages) • 20 Vues
JFK
Le 22 novembre 1963, à Dallas, alors que le couple présidentiel traverse Dealey Plaza en limousine décapotable, des coups de feu éclatent à 12h30. John F. Kennedy est touché à la gorge, puis mortellement atteint à la tête. Devant des centaines de témoins et malgré l’enregistrement de la scène, des zones d’ombre persistent encore aujourd’hui, alimentant de nombreuses théories du complot.
Dès le 26 novembre 1963, le KGB lance l’opération Dragon pour détourner les soupçons pesant sur l’URSS, d’autant plus que Lee Harvey Oswald avait vécu en Union soviétique et affichait des sympathies communistes. L’objectif est double : écarter toute implication soviétique et saper la confiance des Américains dans leurs institutions en désignant la CIA comme responsable de l’assassinat.
Dans le contexte tendu de la Guerre froide, cette théorie s’appuie sur le désaccord entre Kennedy et la CIA concernant l’élimination de Fidel Castro. Dès 1964, elle est relayée par des publications pro-soviétiques, notamment Labour Monthlyet un livre de Carl Aldo Marzani, Oswald: Assassin or Fall Guy?, financé secrètement par le KGB. Victor Perlo, journaliste américain rémunéré par Moscou, en fait la promotion dans New Times, un média contrôlé par les services soviétiques.
Par ailleurs, une lettre du FBI déclassifiée en 1964 rapporte qu’Oswald aurait déclaré à l’ambassade cubaine : « Je vais tuer Kennedy ». Il aurait aussi été en contact avec des espions cubains et soviétiques à Mexico, renforçant ainsi la crédibilité de la thèse du complot.
L’influence de cette opération est mesurable : en 1963, 52 % des Américains pensaient que Kennedy avait été victime d’un complot. En 1976, ce chiffre atteint 81 %, coïncidant avec une relance par le KGB de sa propagande autour de l’existence d’un « deep state » aux États-Unis, un pouvoir occulte tirant les véritables ficelles du pays.
Finalement, L’assassinat de John F. Kennedy continue d’alimenter les théories du complot, en grande partie à cause de la propagande du KGB en pleine Guerre froide. En détournant les soupçons vers la CIA, cette campagne a semé le doute et renforcé l’idée d’un complot d’État, une croyance qui reste ancrée dans l’opinion publique encore aujourd’hui.
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