Etudes linéaires : "A une passante", Charles Baudelaire
Commentaire de texte : Etudes linéaires : "A une passante", Charles Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kmillen • 18 Juin 2023 • Commentaire de texte • 3 900 Mots (16 Pages) • 262 Vues
Etude linéaire n°1 : "A une passante", Charles Baudelaire
INTRO : sonnet lyrique en alexandrins relevant du symbolisme, écrit au XIXe siècle et traitant du coup de foudre
2 mouvements : Description de la passante et Le coup de foudre malheureusement éphémère
ANALYSE LINEAIRE
- v.1 : personnification + hyperbole sur tout le vers
-v.2 : énumération/accumulation
-v.2 : oxymore
-v.3 : métaphore
-v.4 : réification + antithèse
-du v.5 au v.6 : enjambement
-v.6 : Emphase (moi, je) et comparaison
-v.7 : Métaphore (sur tout le vers)
-v.8 : Antithèse (douceur/tue) et parallélisme
-v.9 : antithèse + métaphore
-2 derniers tercets : Ponctuation expressive
-v.9 : Enjambement en contre-rejet + métonymie (Fugitive beauté)
-v.10 : Métaphore
-v.11 : Question rhétorique
-"Fugitive"/"Eternité" : Antithèse
-v.12 : gradation ascendante + enchaînement de propositions non-verbales
-v.13 : chiasme + antithèse
-v.14 : Parallélisme
CONCLUSION
Le poète est frappé par le coup de foudre envers une passante dégageant une aura mortelle. Mais son amour n'est pas réciproque et son bonheur est éphémère car il ne reverra jamais cette femme. Il est à la fois charmé et mélancolique à l'idée qu'elle disparaisse.
Etude linéaire n°2 : « Spleen », Charles Baudelaire
INTRO : poème de 5 quatrains en alexandrins relevant du lyrisme et du symbolisme traitant de la mélancolie, du spleen du poète
3 mouvements : descente dans la folie, crise de folie et la mort intérieure du poète
ANALYSE LINEAIRE
-Quatrains avec rimes ABAB 🡪 rimes croisées, représentent la confusion
-v.1 : Comparaison et oxymores
-v.2 : personnification
-v.3 : Antithèse + personnification
-v.4 : Oxymore + antithèse
-v.5 : métaphore
-v.6 : Comparaison + allégorie de l’Espoir
-v.7-8 : Métaphore filée e la chauve-souris
-v.9 : hyperbole
-v.9-10 : métaphore filée réifiante de la prison + comparaison
-v.11-12 : métaphore filée de l’araignée + personnification
-Champ lexical de l’enfermement
-Anaphore 🡪 « Quand » en début de quatrain
-v.13 : Personnification
-v.15 : Comparaison
-v.15-16 : Allitérations en [s], [z], [t], [r], …
-v.17 : Négation lexicale avec des mots intrinsèquement négatifs
-v.17-18 : Métaphore filée
-v.18 : allégories antithétiques
-v.20 : métaphore
CONCLUSION : Représentation de l’anarchie et du désordre mental du poète oppressé par l’Angoisse et le Spleen. Il se sent prisonnier de son propre corps et voit la mort comme une libération.
Etude linéaire n°3 : « Le Chat », Charles Baudelaire
INTRO : Sonnet alternant entre décasyllabes et octosyllabes relevant du registre laudatif et du symbolisme, écrit dans la seconde moitié du XIXe siècle et traitant d’un chat ainsi que de la femme aimée par le poète.
2 mouvements : De la sensualité du chat…à la sensualité de la femme
ANALYSE LINEAIRE :
-v.1 : Apostrophe et personnification/allégorie de l’amour
-Champ lexical du chat
-Usage de l’impératif
-v.3 : Métaphore
-v.4 : métaphore antithétique (métal / agate (pierre précieuse))
-lexique mélioratif
-Champ lexical du corps
-v.7 : personnification/synecdoque
-Evocation des sens (parfum, air, palper, …)
-v.6-8 : métaphores (corps électrique, dos élastique…)
-v.9 : rejet (phrase terminée dans un autre quatrain)
-v.10 : Contre-rejet
-v.10 : Comparaison et apostrophe
-v.11 : Construction binaire + Antithèse
-v.11 : Allitération en [f] + harmonie imitative (feulement) et comparaison
-v.13 : Chiasme
-v.14 : Métaphore
CONCLUSION :
Le poète effectue un parallèle entre son chat et la femme qu’il aime en listant leurs ressemblances tant bien physiques que comportementales. Les deux ont des caractéristiques appelant à la sensualité comme leurs corps chauds et gracieux. La beauté de leur yeux tranche avec la froideur de leur regard.
Etude linéaire n°4 : « Vénus anadyomène », Arthur Rimbaud
INTRO : Sonnet en contre-blason en alexandrins relevant du symbolisme et du registre satirique écrit sous le IInd Empire traitant d’une Vénus anadyomène (=sortant de l’eau) hideuse
3 mouvements : Description de la tête de Vénus, de son dos et finalement de sa « croupe »
ANALYSE LINEAIRE :
-v.1 : Comparaison
-v.1-2 : Enjambement en contre-rejet
-v.2 : Hyperbole et opposition à la référence mythologique originelle (Vénus blonde normalement)
-v.3 : adjectifs péjoratifs
-v.4 : Réification + assonance en [é] et allitération en [dé]
-Allitérations en [gr] et dérivation gras/graisse
-v.5-6 : Enjambement en contre-rejet
-v.6 : Antithèse
-v.7 : Comparaison + allitération en [r]
-v.8 : Comparaison
-Champ lexical des couleurs
-v.9 : Synesthésie 🡪 mélange des sens (le tout sent un goût)
-Inversions adverbe/adjectif (belle hideusement, horrible étrangement)
-v.11 : Litote + points de suspension
-v.12 : réification + ironie
-Animalisation
-Champ lexical de l’obésité
-Champ lexical du corps
CONCLUSION
Dans cette satire, Rimbaud tourne au ridicule l’image que l’on de fait de la déesse de la beauté. Il utilise le processus inverse de l’alchimie poétique et fait paraître Vénus comme un être hideux et presque dénué d’humanité
Etude linéaire n°5 : « La main à la plume », Battre la campagne, Raymond Queneau
INTRO : Poème en vers libres, sans ponctuation relevant du lyrisme traitant de la campagne et de la poésie et écrit au XXe siècle. L’auteur fait partie de l’OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle).
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