Structurelle Et Conjoncturelle
Note de Recherches : Structurelle Et Conjoncturelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Février 2013 • 423 Mots (2 Pages) • 1 073 Vues
A – Définition
Une politique conjoncturelle est une politique à court-terme, son action est donc limitée dans le temps. C’est l’ensemble des interventions de l’Etat susceptibles de modifier à court-terme l’évolution de l’économie. L’objectif est de maintenir les 4 grands équilibres du carré magique : croissance, stabilité des prix, emploi et équilibre extérieur. Une politique de relance à pour objectifs la croissance et l’emploi. Une politique de rigueur a pour objectifs la stabilité des prix et l’équilibre extérieur.
B – Les différents instruments
politique monétaire : taux d’intérêts (pour la relance, baisse des taux – pour la rigueur, hausse des taux)
politique budgétaire : dépenses publiques, investissements publics, grands travaux
politique fiscale : impôts
politique sociale : revenus de transferts
politique de revenus : SMIC, indexation des salaires sur les prix
C – Les 2 grands courants de pensée
Les politiques de relance s’inspirent de 2 courants de pensée : les keynésiens et les libéraux.
1 – Les keynésiens
Les keynésiens sont partisans de l’Etat-Providence et prônent une politique de relance par la demande, la demande anticipée des entrepreneurs formant la demande effective (demande de consommation et demande d’investissement). Les buts sont l’amélioration de l’emploi et de la croissance. La relance par un déficit budgétaire fonctionne avec le multiplicateur d’investissement. Ce déficit sera résorbé par les impôts à long terme. L‘intervention de l’Etat est nécessaire lorsque l’économie de marché est défaillante : il faut aider les marchés "myopes" (la myopie des marchés fait référence aux imperfections) comme par exemple les biens collectifs. On parle d’équilibre de sous-emploi. L’Etat intervient pour essayer d’atteindre le plein emploi. La politique monétaire doit jouer un rôle d’accompagnement. Il n’y aura pas de relance si la politique monétaire n’engendre pas une hausse de la demande.
Limites :
endettement cumulatif : effet boule de neige
inflation
dégradation de la balance commerciale (1982 : hausse des importations)
fuite des capitaux flottants
2 – Les libéraux
Position des libéraux en général :
partisans d’une relance par l’offre
Etat-gendarme
importance du marché auto-régulateur qui assure l’équilibre
partisans de la main invisible
baisse de la fiscalité
équilibre budgétaire
protection sociale allégée
politique monétaire
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