La Rochambelle
Compte Rendu : La Rochambelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 9 Avril 2014 • 1 288 Mots (6 Pages) • 840 Vues
Mener au brouillon ce type de raisonnement = décomposition des mots clés de l’énoncé pour bien cerner la question posée. Utiliser également la grille distribuée en classe pour l’analyse du texte
Dans cet extrait issu d'un article publié dans la revue Sciences Humaines, repérer quels sont les arguments que décline l'auteur pour justifier que l'Homme serait un "mammifère social particulier"
- Première étape : repérer les présupposés.
De quoi s'agit-il ?
Un présupposé correspond à une condition qui doit être vérifiée dans une expression pour que l'énoncé ait un sens.
Dans cet exemple, s'il s'agit de montrer que l'Homme est un animal social "particulier", cela suppose tout d'abord que l'on accepte comme vrai que l'Homme est un animal "social".
Il n'est donc pas explicitement demandé de commencer par justifier ce présupposé, mais implicitement, cela reste une nécessité (d'autant que c'est le premier argument que développe l'auteur dans son texte).
Pourquoi l'Homme serait un animal "social" ?
L'auteur part du principe que puisque l'Homme est un animal, il est soumis à des pulsions de vie et de survie : il donne un argument pour le justifier, illustré par quelques exemples.
Il donne ensuite un argument pour justifier le dénominatif d'animal "social" : un argument (= l'Homme a besoin du "concours d'autrui"), et l'exposé des conséquences de cet état de fait (= l'Homme développe des "comportements" spécifiques).
Pourquoi l'Homme serait un animal social "particulier" ?
A la différence des autres "mammifères sociaux", l'Homme aurait développé des "aptitudes" spécifiques : un argument, trois exemples, analyse des conséquences de cet état de fait (= l'Homme serait doté de "conscience morale").
Si la spécificité de l'Homme, en tant que mammifère social, est d'être doté de conscience morale, l'auteur en conclut que cela rend ses attitudes particulièrement complexes à appréhender. Pourquoi ?
Il s'intéresse alors à un "comportement social" qui serait spécifiquement "humain", la philanthropie, afin de prendre le temps de justifier son propos à l'aide de l'analyse approfondie d'un exemple concret.
Dans le cadre d'un essai, un auteur développe toujours une série d'arguments qu'il illustre par un ou plusieurs exemples.
Dans ce premier temps d'analyse, il ne s'agit pas de discuter ou remettre en question ce qu'affirme l'auteur, mais simplement de montrer que vous avez précisément compris ce qu'il cherche à démontrer, et au moyen de quels arguments.
Vous pouvez également vous servir de vos connaissances pour préciser ce que l'auteur expose, mais sans vous éloigner de son propos. La discussion et l’argumentation sont attendues de vous dans le cadre de la deuxième question.
Béatrix IACHEMET – Proposition corrigé devoir sur table – Culture de comm. – 10/2013
Le plan correspond ici à la succession des différentes affirmations de l'auteur.
L'Homme est un animal "social"…
…mais il est un animal social "particulier", du fait de certaines "aptitudes spécifiquement humaines"
Ces "aptitudes", qui font de lui un être doué de "conscience morale", rendent ses comportements difficiles à comprendre.
Chacune de ces affirmations est justifiée dans le texte à l'aide d'arguments spécifiques, chaque fois illustrés par des exemples concrets.
Pour répondre à la première question, il convient donc de mettre en évidence "l'architecture affirmation/argument/exemple" qui préside à l'organisation des idées de l'auteur dans le texte.
Proposition de réponse rédigée > ou = en longueur
Dans un article paru dans le magazine Sciences humaines paru en février 2011, J.-F Dortier, fondateur de ce mensuel et également rédacteur en chef nous fait part de ses interrogations sur l’altruisme et l’égoïsme. Vaste débat qui fait l’objet d’une vieille controverse sur la nature humaine qui a agité les philosophes au XVII et XVIIIème siècle. (Phrase introductive)
L’article débute par une assertion, que personne ne remet en cause « les êtres humains sont des mammifères sociaux ». Ils doivent, en effet, comme la plupart des animaux assurer la survie de l’espèce qui les conduits à assouvir les besoins les plus primaires (Affirmation).
(Maslow a ainsi définit dans sa théorie la pyramide des besoins qui montre que les besoins élémentaires doivent être satisfaits (physiologiques et de sécurité) pour accéder aux autres besoins d’ordre supérieur de façon à alimenter sans cesse les motivations).
Mais
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