Note d'observation

Ma note d’observation Moniteur éducateur 2020

La scène se passe le 07 janvier 2021 au domicile familial, lors du retour de collège de mon fils Louis, âgé de 13 ans. Il est 17h30. Louis est vêtu d’un jean bleu, d’un sweat de couleur jaune et d’une paire de baskets montantes en toile noire. Il a les cheveux bruns et courts. J'aperçois 3 épis sur sa chevelure. Son front porte un grain de beauté et une cicatrice de la taille d’un petit pois.

Notre habitation est bâtie sur deux étages. La cuisine et le salon se trouvent au rez-de-chaussée et la chambre de mon fils se situe au dernier étage. Chaque jour, lorsqu’il rentre de cours, Louis prend son goûter dans la cuisine et nous discutons de sa journée.

Ce jour-là, une fois terminé son goûter, il monte quelques marches de l’escalier menant au premier étage. Je l’interpelle en lui disant : “Louis, j’ai posé du linge propre sur ta commode, et j’ai remarqué que ta chambre était en désordre”. Louis me dit : “bah je l’ai rangé ma chambre hier”. Je lui propose alors que nous allions ensemble dans sa chambre. Je constate que des vêtements jonchent le sol un peu partout, des cahiers et des livres de cours sont éparpillés aussi bien sur le sol que sur le lit. Les tiroirs de la commode de vêtements sont ouverts et le chat est installé dans celui du bas. Le plateau du bureau est tellement recouvert de feuilles, de matériel scolaire, qu’on ne distingue même plus la couleur. Malgré cela, il maintient qu’elle est rangée mais à sa façon, les bras croisés et la tête un peu penchée en arrière. J’élève la voix en lui disant qu’il exagère, et qu’il se fout vraiment de moi. Il me répond : “c’est ma chambre et j’en fais ce que je veux. Elle est rangée !”, en plissant les yeux et en fronçant les sourcils entre lesquels une petite ride s’est formée. Ce à quoi, je m’empresse de lui répondre en haussant la voix : “C’est ma maison et tant que tu y vis, tu dois faire comme je te l’ordonne ! Je veux que tu ranges ta chambre, cela me tape sur les nerfs !”. Je quitte la pièce en claquant la porte de sa chambre. Je l’entends dire : “Pfffff, je m’en fiche”. Je réouvre la porte et l’informe qu’il a 15 minutes, pas une de plus, sinon je jette tout par la fenêtre! d’une voix forte et hachée.

Je descends les étages et m’assieds au salon. Les minutes s’écoulent, ma respiration lourde devient plus légère, la sensation de chaleur qui m’avait envahi disparaît.

Le temps imparti arrive. Je monte les deux étages nous séparant, puis je toque à la porte de sa chambre. Il m’autorise à entrer et je constate que rien n’a bougé de place. Je lui demande donc pourquoi la chambre est toujours dans le même état que celui dans lequel il était une quinzaine de

...