Le don selon la philosophie

Note de synthèse

LE DON

Le don selon la philosophie

Selon le philosophe Gilles Deleuze, dans l’ouvrage « Qu’est-ce que la philosophie ? »(1991), « la philosophie est l'activité qui crée les concepts ». C’est la réflexion qui mène au concept

Chaque auteur philosophe à son concept, le bien, le mal, la liberté… Le concept est un condensé de sens et c’est la réflexion qui amène à un concept. La philosophie, grâce aux concepts permet à la pensée de se développer. Et devrait former à être libre en apprenant à penser par soi-même de manière rationnelle, logique et construite.

Le concept du don est de donner quelque chose à quelqu’un sans rien attendre en retour. Mais dans la réalité, le don est un acte réciproque qui lie le donateur et le donataire. Le donataire contracte implicitement une dette envers son donateur. Il n’y a pas de don sans contrepartie, envie ou obligation. Donc le don n’existe donc pas.

Le don juridique

Sur un point de vue juridique le don se définit comme la transmission d’un droit ou d’un bien que consent une personne au profit d’une autre. Il peut se faire du vivant du donateur ou après le décès du donateur de part un testament.

Au sein du travail social, il est interdit de recevoir un don d’un usager ou de sa famille. Risque pénal doublement aggravé par la vulnérabilité de la victime et par le statut du travailleur social. On retrouve la protection de la vulnérabilité dans le droit civile et le droit pénal.

Sur le terrain, le refus d’un présent peut être mal perçu par certaines familles de par leur culture. Dans ce contexte où il y a un risque de détériorer la relation mis en place avec la famille et éventuellement bloquer une situation, accepter le don est possible en informant la direction, et dans la mesure du possible faire passer ce don à l’équipe pluri professionnelle et/ ou à la structure.

Juridiquement, rien n’interdit au professionnel de donner à l’usager mais le règlement intérieur le fait.

Le don dans l’histoire

L’histoire est la plus vieille des sciences humaine. Elle est née en Grèce vers -500 av. JC, pour raconter l’histoire des villes mais aussi pour justifier des différences entre les peuples.

La méthode historique se base sur l’examen des textes et sur le croisement de ces textes, puisque les textes sont toujours écrits avec subjectivité. Mais l’histoire c’est aussi une volonté de fonder une identité.

Le don a toujours existé. Le don est basé sur la solidarité individuelle, je donne où je veux quand je veux. En France, au 15eme siècle, le don est inscrit dans la loi religieuse pour les bourgeois et les nobles. Mais cela crée des inégalités, on donne à celui qui est proche de nous, sur un plan symbolique ou territoriale. Egalement celui reçoit est en dette face à celui qui donne.

Après la révolution, l’état reprend le pouvoir social, création de l’impôt. C’est le début du « solidarisme » (Léon Bourgeois, homme d’état français), tout être en naissant à une dette envers la société. L’état de pauvreté d’un homme ne dépend

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