La culture générale

CULTURE GENERALE

La notion de culture générale

Objet très ancienne que l’on situe au 5ième av JC dans la Grèce antique, Athènes. La culture générale a été imaginée par Isocrate, contemporain de Platon, il dit que si on veut être un bon grecque que si on dispose d’un certain nombre de savoir, il faut être guerrier c’est certain, le grecque est noble. Les savoirs discipline des arts et libéraux (pourquoi ce terme, trois grandes significations, traduction du grec techne, eth :technique deuxième, c’est les beaux-arts (15/17ie) troisième sens, des savoirs enclos dans des règles étroites. Libéral car savoirs qui rendent libre par l’homme qui en est capable, càd libre de la servitude du travail) nommés à l’époque dans cette dernière, géométrie, maths, musique, rhétorique etc. Ces disciplines ont servi de modèle pour la distinction au 17ième des Beaux-Arts. Lors de la fabrication des Lycées sous Guizot, ces notions ont aussi servi de bases.

En résumé, les savoirs pour se placer dans la société et deuxièmement des savoirs pour structurer. Le savoir forme un ensemble, un réseau et travers cela, on s’accompli.On reprend cela pour fonder l’école de la république (Guizot/Ferry), Ferry, reprend les idées de Condorcet pour son école de la république ou l’esprit était à « il faut transformer les enfants du peuple en prince de l’esprit »Pergson. L’école rend-elle vraiment libre ? C'est-à-dire plus que de ne pas être au chômage.

Le savoir est indispensable, un nourrisson lorsqu’il nait est totalement dépendant, il va devoir s’adapter, apprendre à vivre avec son nouvel environnement, on passe par l’obéissance elle-même temporisée par la manipulation (on manipule en se soumettant à des règles de manipulation) de l’autre ou de soit même régissant les règles sociale de notre société. On passe par la domination et la soumission, Lacan, « un tableau est un dompte regard ». La société est peut être régie par des micros domptes regards.

Isocrate a été vivement critiqué par les philosophes (Socrate et Platon) car à l’époque, dans toute la Grèce car il y avait le mouvement sophiste à l’époque, la sophistique est une discipline ou on doit pouvoir démontrer tout et sans contraire et avec des arguments persuasifs. Les sophistes vendent le savoir dans l’art de persuader aux chefs politiques ou aux ambitieux. A l’époque, on se battait politiquement à l’agora, en démocratie directe, il fallait maîtriser l’art de persuader. Ce sont des voyageurs qui sont prêts à tout pour faire de l’argent. Isocrate vendait son savoir moins cher que les autres. Les sophistes pour conseiller les politiques demandaient de plaire. Les chefs politique consultaient les sophistes, faisaient des guerres, encouragée par ce dernier mouvement, la philosophie est arrivée comme un remède avec la culture générale (ensemble de savoir permettant de se distinguer).

Plafond de l’église st Ignas à Rome, trompe l’œil (époque baroque), le plafond à l’air infini (fresque) d’une certaine façon on donne du sens (du texte) à l’image, position des mains au 17ieme, on ne sait plus l’interpréter.Au concile de Nice les catholiques décident de faire pleins d’images afin de toucher ceux qui ne savent pas lire.On fascine avec l’image.

Gravure de Wit Amsterdam, on a l’impression de sculpture avec un jeu d’ombre à la différence de l’image précédente, on tombe dans le piège : on l’impression de profondeur alors qu’avant on sait que le ciel est faux. Sur une autre image, mains dessinant, la notion de volume est irrésistible. Une autre, dragon, il sem ord la queue, cette dernière symbolise l’infinie (8 à l’envers). Une représentation d’une expo tourbillon, il faut considérer soit le lieu soit le tableau qui fait le lieu, impossible de trancher. Un poisson composé d’écailles qui sont des poissons, si nous devions la retranscrire en texte, impossible, c’est une contradiction logique. Jour et nuit, autre gravure, symétrie parfaite d’une ville entre la nuit et le jour, une zone mouvante représentant des champs se transforment en oiseaux, ces derniers apportent le jour et la nuit. Ange et démon, capture le regard, on regarde les démons, on ne voit plus les anges et vice versa. Un autre monde, le graphisme impose la représentation. La relativité, sorte de maison qui concilie plusieurs visions, deux personnages habitent deux mondes différents régis par des apesanteurs qui leur sont propres. Prolongation de relativité, des escaliers avec des serpents mécaniques qui vont de toutes parts, possible critique du monde du travail et du capitalisme. Anamorphose, l’image est déformée mais dans certaines situations, elle nous parait être normale. Concave (en creux) et convexe (bombé) lieu a la fois plafond et plancher par contamination. Dans la gravure Belvédère, on est dans l’incohérence totale. Magritte et Escher pour le trompe l’œil. Les prisons de Piranèse concrétisent l’idée de la société régie par les règles de la justice, de la police ou encore du commerce.

Les sophistes vendaient donc des sophia, cela ne signifie pas sagesse, c’est un terme qui désigne d’abord l’habileté et particulièrement artisanale. Les sophistes possèdent l’art de persuader, la sophia est également assimilée à la ruse (la métis), c’est aussi la sophistication dans le raisonnement càd la capacité de construire certains mots/raisonnements compliqués. Le sophisme est un raisonnement qui a l’apparence de la vérité mais qui est faux. L’idéologie, système de représentation qui est cohérent fournissant un ensemble d’explications d’un grand nombre de phénomène sociaux, économique, politique etc. variés qui est cependant faux. Marx dit que c’est un corps de représentation déguisant la vérité. L’idéologie est ensemble de représentation, d’image, d’idée. Lors de la libération, en France de gaulle a du renforcé l’image de la France résistante, cette dernière étant à la base pétainiste (film grande vadrouille etc.), mythe de la France résistante. Tous les mots sont polysémiques, polyvox, Peuple, Etat, Nation sont traversés par une multitude de sens. Embellissement stratégique, fait que le militaire et le commerce se déplacent facilement au sein d’une ville, (Nap 3, Haussmann et les ceintures parisiennes). Sous Louis-Philippe on fabrique de grands édifices afin que tous ceux qui y passent associent ces derniers à une signification, LP demande à Guizot de faire des bâtiments inspirant la synthèse de la monarchie et de l’héritage napoléonien. L’espace social est lui-même susceptible d’être transformé ce qui donne divers modifications

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