En quoi l'homme est-il aliéné par l'objet

DST du 14 novembre : Compte rendu

Notre société actuelle est rythmé par des actions d’achat afin de satisfaire un besoin immédiat en continue qui ont contribué à la création d’une société de consommation. Dans ce corpus, il nous est présenté 4 différents textes : le premier est un extrait du livre La société de consommation  de Jean Baudrillard  écrit en 1970 où il nous donne son avis sur les comportement et modes de consommation actuels. Le deuxième texte, est tiré d’une série de livre de pensées écris par Marc-Aurèle, traduis par Mario Meunier en 1992 et qui aborde le sujet de la représentation qu’il est fait aux objets ainsi que la dépendance que cela peut entrainer. Le troisième document est une chanson de Jean-jacques Golman de 2001 qui se nomme « les choses » et qui est tiré de l’album Chansons pour les pieds. Cette chanson aborde principalement le thème de la relation entre l’homme et l’objet. Le dernier document est une photo prise par la photographe coréenne Jeongmee Yoon qui parle à la fois de la société de consommation et de ses valeurs intrinsèques. Nous pourrions donc nous demander ce qu’il en est de la relation entre l’homme et l’objet dans notre société actuelle et par la suite ce demander qu’elle vision l’homme porte t’il sur l’objet ?

Concernant l’objet dans notre société actuelle, il y a deux points qui ressortent qui sont premièrement une nouvelle valeur que l’on accorde à  l’objet et qui supprime, entre autre, sa valeur initiale. Deuxième point nous constatons que cette valeur c’est formé  à cause d’un comportement insatiable.

Si nous en revenons à notre premier point, il est mentionné dans ce corpus de texte que l’objet perds sa valeur initiale qui est celle de l’usage (doc1, l.4-6), c’est-à-dire assouvir un besoin primaire de l’homme. En effet, il devient rapidement, avec l’évolution de besoin des hommes, un sorte d’objet de satisfaction autre que son premier usage car on lui donne une connotation ou une référence (doc 1 l.4-5) (Doc2 ; l.1 et 6). C’est alors que l’on se rend compte que l’homme ne cherche plus à accomplir un besoin primaire mais plutôt un besoin d’image et de reconnaissance. (Doc3 ; l.31)C’est alors qu’il faut chercher à comprendre et analyser ce qu’il se cache derrière cette image que l’on donne à l’objet et passer outre afin de reconnaitre et comprendre sa réelle valeur et utilité.(Doc 2 ; l.6 et 9-10)

Selon différents points de vus, nous pouvons émettre l’hypothèse que la société de consommation dans laquelle nous vivons à contribuer fortement a la disparition de la fonction première de l’objet mais à laisser place à de nouveaux sentiments comme celui de l’insatiabilité des besoins de l’homme. (Doc 1 ; l.15 et 25) Nous pouvons même en venir à dire que cette insatisfaction perpétuelle de l’homme constitue une sorte de cercle interminable de renouvellement des besoins sans pouvoir y mettre un terme. (Doc2 ; l.24-26) (Doc 1 ; l 15 et 25) De plus dans la chanson de Jean-jaques Golman, nous voyons bien que l’emploi du conditionnel dans sa chanson marque fortement ce sentiment d’insatisfaction et besoin d’assouvir leurs désirs. (Doc 3 ; l et 2)

La nouvelle valeur accordée aux objets, c’est-à-dire leur valeur d’usage peut être justifié par l’apparition d’un nouveau besoin ainsi que la création d’une nouvelle valeur.

En effet, nous pouvons constater que l’objet n’est plus lié à une fonction d’usage c’est-à-dire répondre à un besoin en particulier, mais plutôt répondre à une nécessité qui peut être qualifiée d’inconscient, qui est celle de la catégorisation sociale. (Doc 1 ; l 29 ; 30) En effet, c’est comme si l’objet définissait ce que nous somme et notre rôle dans la société, en nous créant une identité qui se manifeste à travers la fonction de l’objet. (Doc3 ; l. 3 et 10) De ce fait, nous pouvons dire que l’objet a une valeur sociale qui permet parfois de s’identifier et d’être reconnu en tant qu’individu. (Doc 3 ; l 19-22)Nous pouvons donc détecter une sorte de dépendance de l’homme à l’objet pour exister dans une société complétement matérialiste. (Doc3 ; l 21-27) La photo du document 4 peut être une illustration de ce phénomène. En effet, la petite fille ne voulant pas être exclu de cette société de marques et de reconnaissance par l’objet, achète et entasse un grand nombre d’objets afin de représenter un individu que l’on pourrait qualifier de normal dans une société de consommation. (Doc 4)

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