L'argent

L’argent, sous toutes ses formes, a toujours été important pour les humains depuis que la notion de monnaie a remplacé le troc .Mais c’est encore plus vrai aujourd’hui, l’argent a pris une place très importante dans notre société, il n’y a pas une seule journée où nous n’entendons pas parler de l’argent dans les médias ou même dans les conversations banales de la vie quotidienne. L’argent que nous possédons définit notre place dans la société ainsi que notre statut social. Les gens pauvres sont en bas de l’échelle sociale et les gens riches tout en haut. L’importance de l’argent définit sa puissance. La monnaie que nous utilisons n’a d’importance que parce que nous croyons que c’est le cas, si nous ne croyons plus ou pas en elle, elle n’a plus de valeur .Mais évidemment nous ne pensons pas à l’argent à longueur de journée. Une de nos principales préoccupations est la satisfaction de nos désirs. Qu’ils soient de nature sexuels, naturels, nécessaires, spirituels ou autres, car la satisfaction de nos désirs peut nous rendre heureux. Les désirs sont un chemin à suivre pour atteindre le bonheur ce qui est le but de tout être humain.

Premièrement, De nos jours, le bonheur semble davantage tourné vers l’externe que vers l’interne, et l’image de la réussite que nous impose la société est telle qu’un aveu de non-bonheur équivaut à celui d’avoir échouée sa vie. C’est sans doute ce qui explique un certain paradoxe qui veut que la vaste majorité des individus a tendance à s’estimer heureux ou très heureux, alors que la vie de tous les jours nous envoie de plus en plus de signes contraires. Plusieurs penseurs critiquent la société contemporaine et ses différentes exigences, davantage axées sur la consommation, sur la notion de l’avoir plutôt que sur celle de l’être et sur l’obligation de performance, comme si le mieux ne pouvait s’obtenir que par le plus.

De plus, le bonheur est une utopie qui se rêve, et elle prend forme dans l’imagination. Elle est personnelle : partir loin pour vivre d’odyssées, faire le tour du monde, faire des escales aux quatre coins du monde, avoir beaucoup d’argent...

Puis associer le bonheur de voyager à ses autres passions, plonger, faire du parapente ou gravir des chaines de montagnes, décider sans aucune restriction, être où on veut, quand on veut, il faut avoir de l’argent pour cela. Mais surtout, échapper à toutes ces notions financières : mettre de côté pour partir, choisir en fonction du budget, se restreindre, diminuer, supprimer des envies, etc. …

En explosant ces affreuses notions financières, alors seulement, on pourrait approcher cet idéal, ce modèle qui correspond un peu plus à l’idée que l’on se fait du bonheur.

On connait ces phrases puériles « d’argent qui ne fait pas le bonheur », on le sait, on en est conscient, mais on ne cesse de songer à cet épanouissement si l’argent ne manquait pas de zéros sur nos comptes. L'argent est concret et quantifiable, alors que le bonheur est un état d'esprit dont chacun aspire différemment. Mais cette barrière est la seule qui empêche d’atteindre le seuil de son idéal : être libre d’être où je veux, quand je le désire, et de la façon qui m’enchante.

Cependant, l'accumulation d'argent et de biens n'entraîne pas forcément une augmentation équivalente en termes de satisfaction et de bonheur. De nombreux chercheurs ont constaté qu'une fois atteint un certain niveau de richesse le sentiment de bien-être n'est plus fonction de tout ce que l'on peut s'offrir. L'argent a, certes, un pouvoir. Il permet d'acheter de belles maisons, des meubles stylés et des vêtements de marque. Il suscite parfois aussi l'admiration, ou la flatterie, faisant même apparaître quelques amis mais éphémères. Mais son pouvoir s'arrête à peu près là.

Quelles sont les choses que l'argent ne permet pas d'acheter alors ? L'affection d'un véritable ami, la paix de l'esprit, une marque de réconfort sincère à l'approche de la mort. Et pour ceux qui chérissent leurs relations avec le Créateur, l'argent n'est d'aucune utilité pour obtenir son approbation. L'argent ne peut non plus procurer la satisfaction qu'apportent des actifs spirituels, des objectifs qui ont un sens et des valeurs morales, de bons rapports avec notre entourage et l'absence de conflits ou de contraintes qui pourraient nous empêcher d'apprécier ce que nous avons. Le roi Salomon, roi de Jérusalem de 970 à 931 avant J-C, en a fait lui-même l'expérience. Il jouissait de tout ce que l'argent pouvait offrir à son époque : maisons, vignes, jardins, parcs, arbres fruitiers, piscines, serviteurs, bétail. Il a pu amasser pour lui de l'argent et de l'or, et des biens qui sont particuliers aux rois. Il est devenu grand et s'est accru plus que quiconque était avant lui à Jérusalem. Et pourtant, quelle fut sa conclusion ? "Je me suis tourné vers toutes mes œuvres qu'avaient faites mes mains et vers le dur travail auquel j'avais travaillé dur pour l'exécuter, et, voyez, tout était vanité et poursuite de vent, et il n'y avait rien d'avantageux sous le soleil."( dans la bible, Ecclésiaste 2:11 ).

Il reconnaissait que placer sa confiance dans les biens matériels n'est pas la voie d'un bonheur durable

Néanmoins, l’adage « l’argent

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