Études sur les hommes battus

Qui sont les hommes battus ?

D’après les chiffres de l’ONDRP (L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales), les hommes victimes de violences conjugales sont souvent jeunes (entre 25 et 44 ans), vivent en couple – sans être mariés pour la plupart –, ont des revenus modestes et ont des enfants.

Un profil similaire à celui des femmes battues, hormis sur un critère : le niveau d'éducation. Alors que la plupart des femmes battues sont sans diplôme ou peu diplômés, les hommes battus sont diplômés de l’enseignement supérieur.

Qui sont les femmes violentes ?

Les études sur les femmes auteurs de violence conjugale manquent. Les seules données sur lesquelles on peut s'appuyer sont les recensements des morts violentes au sein des couples effectué chaque année par le ministère de l'intérieur.

La femme qui en vient à donner la mort à son conjoint est « le plus souvent mariée, a entre 51 et 60 ans et n’exerce pas ou plus d’activité professionnelle ».

Les raisons du passage à l’acte, en cas d’homicide, diffèrent selon le sexe. La plus fréquente selon les témoignages des auteurs ( 33% des homicides au sein du couple causés par des femmes sont liés à une dispute »)

es hommes sont souvent considérés comme fort, autoritaire et macho. On enseigne aux garçons, dès leur plus jeune âge, qu'il est indigne d'un homme de pleurer et d'exprimer ses émotions.

Pour beaucoup, l'idée qu'un homme adulte puisse avoir peur ou être vulnérables est un sujet tabou.

L'idée qu'un homme, le plus souvent physiquement plus fort puisse être battu, semble ridicule.

De ce fait de nombreux hommes victime de violence se sentent « moins homme. Les victimes de sévices, se sentent comme s'ils n'étaient pas suffisamment virils que pour avoir la capacité de prévenir ces abus.

La réalité est que si un homme est agressé physiquement par son épouse ou partenaire, il choisira souvent de prendre une raclée plutôt que de riposter pour se défendre et cause ainsi un préjudice à l'agresseur. S'ils ripostent, ils sont conscient qu'ils ont de grands risques être accusé d être un agresseur eux-mêmes.

Mais la violence n'est pas toujours physique, et beaucoup d'hommes ont en commun avec de nombreuses femmes, le fait qu'ils font face quotidiennement à de la violence verbale et psychologique dans le silence et durant des années parfois.

Leur estime d'eux même est lentement érodés, et ils sont de plus en plus replié sur eux même et isolé de ceux qui les entourent.

Les diplômés sont les plus exposés :

Le rapport de l'ONDRP révèle pourtant que les diplômes de l'enseignement supérieur constituent la catégories sociale la plus exposée aux violences envers les conjoints masculins : Sur mille personnes, 10,5 hommes se sont déclarées victimes contre 15,8 femmes.

Sylviane donne les chiffres : « 4% déposent une main courante, 1% portent plainte, 1% entament une procédure de divorce. Il ne se passe rien dans les

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