Les Peines De La répudiation Sans Juste Cause
Mémoires Gratuits : Les Peines De La répudiation Sans Juste Cause. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jiji1992 • 29 Octobre 2012 • 312 Mots (2 Pages) • 1 143 Vues
COMMENTAIRE DE TEXTE : Justinien, Novelle, 134
Le présent texte est tiré des Novelles, ou « Authentique », recueil de toutes les constitutions promulguée après le Code par l’empereur Justinien 1e qui régna sur l’Empire romain d’Orient.
Justinien fut à l’origine de la plus grande compilation de droit romain antique : le Corpus Iuris Civilis puis postérieurement à ce corpus il fit donc les Novelles, qui semblent avoir été compilées vers 535,536 après Jésus Christ.
L’œuvre de Justinien demeure importante de nos jours car ces compilations ont irrigué tout le droit romain et ce, encore plus à partir du 12e siècle, date à laquelle on redécouvrira ses écrits à l’université de Bologne. Plus loin encore, on retrouve certains concepts développés par Justinien dans les législations modernes.
Justinien qui était un empereur catholique avait pour but de replacer la foi chrétienne au cœur de la société romaine de l’époque. Il prenait lui même part aux réflexions théologiques et se considérait comme le maitre de toute l’Eglise ( pour preuve : il nommait, révoquait patriarches et évêques qu’il réunissait dans le Concile œcuménique de Constantinople). De fait, cette aspiration donnera donc à ses législations une coloration religieuse.
Le texte dont il s’agit en l’espèce, est une partie de la Novelle 134, rappelons le, qui est à l’origine une constitution prise par l’empereur Justinien, portant sur les sanctions de la répudiation sans juste cause, autrement dit, répudiation par consentement mutuel.
En effet, à l’époque archaïque ( période allant de - 1000 à – 300 ) le problème du divorce ne se posait que très peu. Les coutumes d’antan ( mores maiorum ) n’admettait pas le divorce pour simple discorde par exemple. Il fallait justifier sa volonté de divorcer par de sérieux motifs, une cause grave, afin de permettre au mari de répudier sa femme ( la femme ne pouvant pas répudier son mari ).
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