Objets et societe de consommation
Mémoires Gratuits : Objets et societe de consommation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tarambana • 11 Février 2015 • 1 360 Mots (6 Pages) • 1 177 Vues
UNE INTRODUCTION QUI REPREND LES TERMES DU SUJET ET MET EN AVANT LES ENJEUX A EXAMINER
Nous sommes en effet aujourd’hui de toute évidence envahis par les objets, ils se multiplient dans tous les postes de notre existence, autant privée, voire intime que sociale ou professionnelle. La maîtrise des technologies, la complexité des tâches que notre société industrielle nous demande d’accomplir et notre sens moderne du confort, peut-être même du loisir, ont entraîné la création d’un univers d’artifices qui ont pour but de nous aider, nous remplacer ou en quelque sorte nous multiplier dans notre action.
Toutefois, d’une aide, cette véritable inondation d’objets en tous genres est devenue tout d’abord une assistance petit à petit irremplaçable, ensuite une occupation de l’espace et même de nos réflexions qui peut paraître inquiétante par son caractère intrusif, et quelquefois autoritaire sur notre propre liberté ou capacité de décision.
ON MET EN RELIEF LES ARGUMENTS EN PRESENCE QUI VONT FAIRE LE PLAN
On peut se demander si nous ne sommes pas asphyxiés par les objets qui progressivement se substituent à nous et créent de véritables dépendances. N’avons-nous pas transformé en usage des objets, tels des moyens, en véritable culte, c’est-à-dire que nous avons fait une finalité de leur possession. Ne sommes-nous pas aveuglés par les promesses de confort, ne sommes-nous pas fascinés par l’image qu’ils sont capables de renvoyer de notre personne ? Il est important de se poser la question sur ce glissement de statut de l’objet auquel on peut assister, est-il toujours la marque de la réussite du progrès et notre serviteur, ou bien est-il devenu maître de nos existences par la part qu’il a prise dans notre environnement ?
UNE FORMULE D’ACCROCHE LANCE LE THEME DE LA PARTIE
Une telle question semble étrange, car se plaindre des objets serait se plaindre d’un luxe et d’un progrès. En effet, chacun d’entre eux matérialise un progrès et remplit pour nous une fonction qui nous libère ou nous apporte un plaisir. La multiplication des objets est tout d’abord un hommage à l’intelligence de l’homme qui se voit de plus en plus capable, au fil des siècles, de réussir la création de ce qui pourra accomplir telle ou telle action difficile, dangereuse ou simplement ennuyeuse à notre place, ou la rendre plus efficace et facile. Si nous portons un culte aux objets, c’est parce qu’il est tout d’abord voué aux progrès et aux performances de l’intelligence. On se moque parfois des années 1950 qui appartiennent aux « Trente glorieuses », mais cette masse d’ustensiles qui a effectivement envahi les intérieurs bourgeois, de la cuisine au salon, a participé à une extraordinaire libération du temps, et les mutations sociales qui ont conduit les femmes vers la légitimité au travail et un rôle actif dans la société ne manquent pas d’en être pour partie tributaires.
De même, le développement de la culture et de l’information, donc un plus grand développement des connaissances, de l’esprit critique, de la culture, voire de l’information citoyenne et politique, tiennent à cette présence des appareils de diffusion de la musique, et bien entendu, de l’image avec les téléviseurs.
Peut-on se plaindre ensuite de cette multiplication des possibilités de communication qui est liée à la multiplication des objets qui la permettent ? L’idée du dialogue, de la rencontre, serait-elle virtuelle, n’a jamais été un projet négatif, et aujourd’hui faire un procès à ces multiples téléviseurs, téléphones, tablettes et autres représentants technologiques de la révolution numérique serait une véritable injustice. La multiplication des objets concerne aussi un progrès qui n’est pas plus futile et qui est celui de notre bonheur. Celui-ci trouve une de ses raisons dans une existence facilitée ou protégée par pléthore d’objets, bien sûr quelquefois gadgets, mais qui tous rendent un service. Chaque génération a dû s’écrier à l’apparition d’une nouveauté technique dont on se passait bien auparavant. Mais dès que l’usage a banalisé
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