Nourrir L'humanité
Mémoires Gratuits : Nourrir L'humanité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jeru73 • 2 Janvier 2013 • 397 Mots (2 Pages) • 916 Vues
Nourrir l’humanité : un enjeu pour le 21eme siècle.
En 2050 la population mondiale sera d‘environ 9 milliard. Pour la nourrir, des solutions doivent être mises en place. Ici, nous parlerons des terres cultivables non cultivées, qui représentent 19% des terres totales.
Pour calculer les possibilités d’extension des terres cultivées à l’échelle du monde, il est possible d’envisager trois solutions.
La première consisterait à exploiter les terres très convenables, sauf celles qui sont recouvertes de forêts et sauf les superficies nécessaires aux infrastructures urbaines et autres. Dans ce cas, les terres « peu convenables » sont supposées être non cultivées.
La deuxième, moins restrictive, consisterait à exploiter en plus des précédentes, les terres « peu convenables » considérées comme pouvant être mises en culture, à l’exclusion de celles qui sont sous forêt.
La troisième, moins restrictive encore, consisterait à exploiter en plus des précédentes, toutes les terres cultivables sous forêt pouvant être mises en culture, ce qui correspond au tiers des forêts du monde : les deux tiers de celles-ci resteraient donc debout.
Les calculs qui ont étés fait par différents organismes montrent que même la première hypothèse suffirait à satisfaire tous nos besoins.
Il existe plusieurs manières d’exploiter ces nouvelles terres.
La première manière consiste à poursuivre les politiques et les pratiques qui, depuis plusieurs décennies, ont favorisé un mode de développement agricole concurrentiel, caractérisé par un accroissement des rendements et de l’intensité culturale. Cependant cette méthode créé des différences sociales en maintenant la sous alimentation et présente des revers écologiques (la salinisation, la baisse des nappes phréatiques, les pollutions des sols et des eaux, la perte de biodiversité, l’émission en quantité de gaz à effet de serre…)
La deuxième manière table sur une extension des surfaces cultivées mais en promouvant des agricultures diversifiées à rendement parfois plus faibles mais bien plus économes en intrants intérieurs et en énergie fossiles, et n’ayant pas d’effets néfaste sur l’environnement. Les techniques utilisées sont ainsi accessibles aux producteurs pauvres et permettent la mise en place dans chaque région de la sécurité alimentaire.
En définitive, les superficies des terres du monde utilisables en cultures pluviales (sans besoin d’irriguer) apparaissent comme étant suffisantes, même dans l’hypothèse la plus restrictive d’exploitation.
Il appartient donc à l’homme d’utiliser les bonnes méthodes pour pouvoir valoriser durablement ces ressources en terre cultivables et ainsi permettre une augmentation de la production agricole mondiale garantissant la sécurité alimentaire de tous.
...