Le Nouveau Visage De La Pauvreté

1. Le nouveau visage de la pauvreté en France :

C’est que la pauvreté a largement changé de visage. Au début des années 70, la majorité des pauvres étaient des personnes âgées, des marginaux, des exclus que chacun ne côtoyait pas forcement. Aujourd’hui les pauvres ressemblent à tout le monde. Et de ce fait la précarisation des emplois, il s’agit de personnes qui travaillent : du coup, chacun se sent potentiellement menacé par la pauvreté.

On constate de plus en plus d’inégalités sociales et de nouveaux pauvres comme d’après l’observatoire des inégalités, on compte au 16 septembre 2008, entre 1,7 et 3,4 millions de travailleurs pauvres en France. Se sont aussi des SDF puisque malgré leur emploi, ils n’ont plus de toit et que certains travailleurs pauvres sont aussi en chômage partiel parallèlement au maintien d’un emploi précaire. Ainsi une personne travaillant au Smic à mi-temps est pauvre.

La hausse de la pauvreté en 2010 touche particulièrement les familles. 2,7 millions d'enfants vivent dans des familles pauvres en 2010. Ils vivent plus souvent avec un parent sans emploi ou en emploi précaire

La situation du ou des parents vis-à-vis du marché du travail et le nombre de frères ou sœurs sont les principaux facteurs de risque de pauvreté des enfants. les personnes vivant dans un ménage immigré restent particulièrement exposés au risque de pauvreté monétaire. Au fil des siècles les besoins essentiels ont probablement évolués substantiellement : nourriture, logement, santé, loisirs, sécurité… En 2006 l’Insee a fait ses comptes définitifs concernant les revenus des français, en euros constants le niveau de vie moyen a progressé de 1.7% mais ce sont surtout les plus aisés qui en ont profité. Ainsi, les 10% les plus aisés ont un niveau de vie d’au moins 33 190 euros par an.

Aujourd’hui beaucoup de famille tentent de réduire leurs frais en exerçant une solidarité transgénérationnelle inverse à ce qui s’est fait durant des décennies ou les enfants prenaient en charge leurs parents et grands -parents. Aujourd’hui de nombreux grands- parents se sentent dans l’obligation morale d’aider leurs enfants ou petits -enfants soit financièrement ou en leur proposant un hébergement. Cela pèse beaucoup sur le moral des personnes âgées.

Pour les moins de 18 ans, cette pauvreté est d’abord la conséquence du bas niveau de revenus de leurs parents, dû en particulier au chômage, à la précarité de leurs emplois et du fait de l’augmentation du nombre de familles monoparentales. En même temps, la crise économique a conduit à une hausse du chômage qui a touché tous les actifs occupés et tout particulièrement les jeunes. Une partie des jeunes adultes qui ne disposent pas de soutien familial se trouvent en grande difficulté car écartés des minima sociaux.

L’évolution du nombre de pauvres est encore plus marquée car la population française a augmenté en dix ans. 4,7 millions de personnes étaient pauvres en 2010 au taux de 50 % du niveau de vie médian, contre 3,7 millions en 2002, soit une augmentation de 1 million de personnes sur cette période. Entre 2004 et 2010, on a enregistré 859 000 personnes supplémentaires vivant sous le seuil de pauvreté. Parmi elles, 390 000 mineurs et 240 000 jeunes adultes, mais aussi 115 000 sexagénaires et

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