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Transition écologique - Synthèse critique - Architecture

Synthèse : Transition écologique - Synthèse critique - Architecture. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Octobre 2022  •  Synthèse  •  1 239 Mots (5 Pages)  •  401 Vues

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Dans un contexte de crise climatique, les débats ne cessent de questionner

le respect de nos ressources naturelles. Les modes de vie et de consommation de

l’Homme influencent considérablement son impact sur le devenir de notre planète.

Ce cours de transition écologique m’a permis de porter un regard sur la pratique

du métier d’architecte, la manière de concevoir et de construire mais questionne

également l’ensemble des acteurs relatifs à ces enjeux. Les différentes

interventions ont permis d’interroger le rôle de chacun à travers divers sujets

complémentaires tels que la question des ressources, de la ruralité, des évolutions

sociétales, et d’adaptabilité. En ce sens, il me parait essentiel, en tant que futurs

architectes, de maitriser les outils nécessaires afin d’enrayer la crise climatique à

laquelle nous faisons face aujourd’hui en essayer d’adapter notre pensée.

La pluralité des débats au cours du semestre a permis de mettre en avant la

capacité d’adaptation des êtres vivants dans leur environnement. Le premier cours

dispensé par Agnes Lapassat met en exergue la crise environnementale dans

laquelle nous nous trouvons, avec notamment à travers les changements

climatiques et les différentes phases d’extinction qui se sont succédées au cours

des dernières décennies.

Le mémoire que je réalise porte sur la réhabilitation du patrimoine en milieu

rural. Ce processus est un outil de densification du territoire envisagé par différents

acteurs afin de répondre aux enjeux environnementaux soulevés par la société. En

effet, toujours dans une volonté d’adaptabilité, les territoires ont fait face à de

nombreuses transformations depuis le XXème siècle, notamment suite aux vagues

d’industrialisation et à un exode rural. Aujourd’hui la crise sanitaire a mis en exergue

un autre phénomène déjà présent depuis plusieurs années : l’exode urbain. Cette

crise liée à la Covid-19 a boulversé nos modes de vie en interrogant à nouveau

nos modes de vie, de consommations, nos manières d’habités et de vivre dans un

lieu. Les sentiments d’enfermement et d’oppression ressentis durant les

confinements ont entrainé une vague de migration vers les territoires ruraux afin de

jouir d’un cadre de vie plus agréable. Un phénomène possible grâce à l’adaptation

de nos méthodes de travail. Cette envie de vivre en milieu rural se démocratise peu

à peu, mais pour combien de temps? De quelle manière? De plus la mondialisation

associée à ce phénomène ont accentué une volonté des habitants d’un retour au

local, à la proximité. Un enjeux identitaire apparait ainsi, qui mêlée aux questions

écologique entraine une sensibilisation de la population à notre patrimoine.

Dans un premier temps, les migrations des urbains vers les campagnes

sont majoritairement résidentielles afin de bénéficier des qualités de la vie à la

campagne. Afin de profiter des atouts culturels et économiques de la ville, les

ménages s’installent en périphérie. Une nouvelle forme d’aménagement du territoire

apparait ainsi : la péri-urbanisation. En effet, ce phénomène questionne la gestion

de nos espaces naturels, puisqu’il s’accompagne d’un étalement urbain sur des

terres naturelles et agricoles. Selon Eric Charmes, dans son essai La revanche des

villages, ce phénomène entraine une désertification des centre-villes au profit de

zones commerciales en périphérie des villes. Vivre en campagne c’est aussi

dépendre de la voiture. Cela questionne également l’impact environnemental de

ces déplacements en terme d’émissions carbone. C’est pour cette raison que

l’auteur prône le développement de mobilités alternatives comme l’autopartage, le

covoiturage, qui possède des limites d’applications. La question des acteurs

publics dans l’organisation du territoire est prédominante puisque elle permet de

donner les lignes directrices de l’aménagement. C’est pourquoi de nombreux

acteurs se sont penchés sur la mise en place d’un processus de densification des

villes afin d’éviter l’artificialisation de nouveaux sols. Comment adapter le bâti

existant aux nouveaux besoins et modes de vie de la population?

Architectes et acteurs publics doivent s’entendre afin de proposer des

stratégies de réhabilitation du bâti existant, en particulier dans les centres. Cela

peut prendre forme de réhabilitation simple, de dédensification de certaines

parcelles afin d’offrir un espace extérieur plus important, la mutualisation de deux

bâtiments, ou bien la réfection des façades permettant de créer des espaces

extérieurs

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