Le reboisement
Cours : Le reboisement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Baba12hassey • 4 Février 2013 • Cours • 1 380 Mots (6 Pages) • 1 256 Vues
Le reboisement est une opération qui consiste à restaurer ou créer des zones boisées ou des foréts qui ont été supprimées par coupe rase (ou coupe à blanc) ou détruits par différentes causes dans le passé (surexploitation, incendie de forét, surpaturage...).Parfois il s'agit explicitement de foréts de protection.Ainsi confronté à une grave et trés rapide dégradation des terres, le monde se trouve dans l'obligation de recourir au reboisement qui peut s'effectuer de plusieurs façons.
1-Le reboisement naturel
La reforestation par regénération naturelle peut se faire naturellement sans l'homme ou aidée par lui. Elle se fait dans les deux cas par la dissémination des graines et propagules; par expression naturelle de la banque de graines du sol ou par apports via le vent, l'eau ou les animanx.IL faut également créer les conditions nécessaires à la germination( humidité suffisante, levée de dormance de graines et le cas échéant restauration d'un stade pionnier, installation des conditions de restauration d'un sol et ou d'une résiliense écologique). Les pousses ou plants doivent parfois étre défendu conte le bétail (chévres en particulier en Afrique sub saharienne) ou contre certains herbivores sauvages ou simplement contre une dynamique naturelle installée qui favoriserait les herbacées ou certains buissons denses au détriment des arbres.
Reboisement artificiel
De nombreux reboisements par plantations ont été effectués dans le monde :
• pour restaurer des stocks de bois d'œuvre (c'est par exemple l'origine de la Forêt de Tronçais, décidée par Colbert)
• pour stabiliser des sols érodés par des activités minières2 ou par la déforestation (c'est par exemple le cas de la reforestation du Mont Aigoual en France au XIXe siècle ; première opération rationnelle entamée sur les bases scientifiques de l'époque, suite à des séries d'inondations catastrophiques et des apports de sédiments qui ont dégradé les rivières et presque comblé le port de Bordeaux)
• pour stabiliser des sols pollués (sur friches industrielles) ou en pentes (terrils, flancs et bordures de carrières), ou après la Première Guerre mondiale sur les sols de la zone rouge (séquelles de guerre). C'est par exemple l'origine de la Forêt de Verdun ou de la Forêt de Vimy, forêts de guerre artificiellement plantées lors de la reconstruction sur des champs antérieurement cultivés, voire sur d'anciens villages totalement détruits par les combats et pollués par les nombreux cadavres, débris et restes de munitions.
• en tant que « forêt de protection », par exemple ;
o sur des périmètres de captage d'eau potable ou de champ captant
o en tant que réserve naturelle, arboretums, parcs urbains boisés
o sur des zones sensibles aux tremblements de terre (forêts de protection au Japon, restaurées notamment par Akira Miyawaki)
o sur des zones à risque de type glissement de terrain, coulée de boue et/ou avalanches. Ces forêts ou boisements peuvent protéger des villes, des installations industrielles, zones d'activité, etc.
L'ONU a soutenu en 2006 un programme lancé par Wangari Maathai visant à planter des arbres sur la planète, contre les changements climatiques (« la déforestation est responsable de plus de 20 % du dioxyde de carbone produit par le genre humain» 3), la pollution et la dégradation de l'environnement. En mai 2008, plus de deux milliards d'arbres avaient été plantés par des ONG, collectivités et individus ; 700 millions d'arbres en Éthiopie, 400 millions en Turquie, 250 millions au Mexique et 100 millions au Kenya.
En 2008, le PNUE se fixe un objectif plus ambitieux : un arbre par habitant, soit sept milliards d'arbres à planter avant fin 2009 (date de la conférence de Copenhague sur le changement climatique)4.
En avril 2012, après le scandale du bois de rose5, le gouvernement de Madagascar lance la journée nationale de reboisement dans le but de dynamiser le reboisement des forêts malgaches6.
Reforestation urbaine ou péri-urbaine
De grandes agglomération ont conservé, renforcé ou reconstitué des « forêts urbaines » (la moitié environ de la surface de Bruxelles est constituée de la Forêt de Soignes), parfois volontairement pour maîtriser la péri-urbanisation (ex Barcelone, qui a classé la forêt riveraine en zone naturelle protégée). La forêt est aussi considérée comme facteur de réduction de la pollution de l'air et d'amélioration des micro-climats (effet-tampon sur les chocs thermiques et hygrométriques). C'est aussi un milieu de haute valeur paysagère et aménitaire pour la population.
Quelques villes ont de véritables projets de forêt urbaine (comme Nantes en France, qui prévoit l'aménagement de trois massifs dans son agglomération7).
La ville de Zurich (Suisse) a conservé une forêt péri-urbaine, dont
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