L'image de la réalité
Analyse sectorielle : L'image de la réalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zoro • 16 Avril 2014 • Analyse sectorielle • 507 Mots (3 Pages) • 575 Vues
merci bcpI. La peinture du réel
Remarque : dans l'Antiquité, accueillir un mendiant était une tradition
a. une scène banal
On assiste à une scène d'hospitalité entre 2 personnages : une personne (le narrateur, le poète) et un pauvre-les circonstances de l'action : "dans le givre et le vent"
Décor :
- arrière plan : "paysans accroupis sur leurs bâts", scène simple
b. un personnage très ordinaire : le mendiant
Vision : de plus en plus proche > le pauvre prend ses aises -v.9 : "Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu". Il s'agit d'un moine mendiant coupe au milieu : rythme régulier Zeugma (= mettre sur le même plan des éléments opposés ; ex.: abstrait/ concret)Tous ces détails prosaïques, se charge de poésie, puisque le poète nous propose une transformation du réel.
II. La transformation du réel
b. une comparaison
"Semblait un ciel noir étoilé", Hugo compare le manteau du pauvre à un ciel : vaste ; bleu initialement mais il s'est assombri avec le temps > le manteau se transforme en voûte céleste par l'intermédiaire d'une comparaison
c. une métaphore
v.26 : "Sa bure ou je voyais des constellations"
- diérèse (=prononciation en deux syllabes de ce qui se pronon ce en une syllabe ; contraire : synérèse) "constellations" > allonge l'immensité du manteau
- synecdoque : manteau / bure : la matière (bure) remplace la chose(manteau)
- le comparant : "constellation" confère de la grandeur au manteau, le rend extraordinaire > "pleins de prières" : le mendiant devient un envoyé de Dieu, intermédiaire entre Dieu et le poète. La particularité du poète : passer de la réalité à des visions particulières grâce à son regard.
III. Le regard du poète
a. regard et sentiments
On ne peut pas voir quelque chose sans sympathie et émotiondonc comme le poète voit, c'est parce qu'il éprouve de l'affection pour ce mendiant
b. le poète voyant
- la pensée : "Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre" au vers15 mise en valeur par la position dans le vers : début du deuxième hémistiche (=moitié d'un alexandrin)
- le songe : "Je songeais que cette homme était plein de prières" au vers 24 mis en valeur par la position : début du vers.
- le regard : "Et je regardais, sourd à ce que nous disions" au vers 25 idem
- La vision : "Sa bure où je voyais des constellations" au vers 26 mise en valeur par la position : fin du deuxième hémistiche > la vision envahit tout ; le poète poursuit sa vision intérieur.
Remarque : ce que
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