Travail d'infectiologie U.E 2.10
Analyse sectorielle : Travail d'infectiologie U.E 2.10. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Romain Maza • 26 Janvier 2017 • Analyse sectorielle • 1 294 Mots (6 Pages) • 658 Vues
Le 3 janvier 2011
Infectiologie
J’ai effectué mon stage dans une clinique privée de psychiatrie adulte. Elle assure le traitement psychiatrique et psychothérapeutique de tous les troubles psychiques en hospitalisation libre.
Les patients sont autonomes et leur durée moyenne de séjour est de 30 jours.
Cet établissement est particulièrement spécialisé dans le traitement des troubles affectifs tels que l’anxiété ou la dépression ainsi que le traitement des psychoses. Mais elle Traite aussi les troubles de l’addiction, comme l’alcoolo-dépendance.
La clinique est composée de cinq unités, soit un total de 174 lits.
J’ai effectué mon stage dans un service de 35 lits. J’ai travaillé au côté de deux psychiatres, sept infirmières et un responsable des soins.
J’ai rencontré des patients souffrant de dépression, de troubles bipolaires, de troubles de la persécution, ainsi que des patients qui suivent un sevrage alcoolique.
Les patients sont suivis par un psychiatre quotidiennement, et se voient prescrire des soins et des activités thérapeutiques tels que : l’art-thérapie, l’ergothérapie, le yoga, l’affirmation de soi ou encore le groupe alcool. Des rendez-vous réguliers sont organisés avec un psychologue. Un médecin généraliste ainsi qu’un cardiologue sont présents dans la clinique pour le suivi somatique des patients.
Cette période d’hospitalisation permet aux patients de traiter la période dite de crise comme les crises d’angoisses répétitives, un épisode dépressif sévère, une prise de risques ou tentative de suicide…
Puis il s’agit d’envisager l’avenir et de préparer au mieux le retour à domicile et le suivi médical. Un hôpital de jour permet aux patients de revenir en consultation.
J’ai choisi de décrire la réalisation d’une prise de sang, car cet acte infirmier nécessite de bonnes précautions d’hygiène et une procédure stricte, elle fait l’objet d’un protocole.
Cet acte est réalisé le matin, au réveil du patient entre 7h et 7h30 par une infirmière. Le patient est souvent encore couché au moment de l’acte.
Matériel :
• 1 garrot
• un corps de pompe
• 2 aiguilles adaptées au corps de pompe : épicrâniennes
• des compresses stériles
• 1 flacon d’antiseptique puissant et rapide : la chlorexidine
• 1 tube de solution hydro-alcoolique
• 2 paire de gans à usage unique
• du sparadrap
• le sachet contenant l’ordonnance du patient et les tubes de différentes couleurs préparés en fonction
des examens prescrits
• 1 boîte à aiguille jaune
Déroulement de l’acte de soins :
Préparation à l’infirmerie :
- Lavage simple des mains au savon doux pendant une minute
- Préparation du plateau avec tout le matériel en respectant les principes d’hygiène : le plateau est séparé en deux parties : une pour le matériel propre et une pour le matériel souillé
L’infirmière se rend ensuite dans la chambre du patient, et se prépare à effectuer la prise de sang :
- elle vérifie l’identité du patient, l’ordonnance et l’étiquetage préalable des tubes
- elle effectue un lavage des mains par friction à l’aide de la solution hydro-alcoolique
- elle repaire la veine à l’aide du garrot puis desserre celui-ci
- elle met une paire de gans à usage unique
- elle ouvre l’emballage de l’épicrânienne et la fixe sur le corps de pompe, ouvre également les compresses stériles et les imbibe de chlorexidine.
- elle détache un morceau de sparadrap du rouleau
- elle dispose les tubes collecteurs de sang à portée de main
- elle serre le garrot
- elle désinfecte la zone à piquer, en procédant largement de façon circulaire du point de ponction vers l’extérieur
- elle insère l’épicrânienne en avertissant le patient
- elle insère les tubes méthodiquement les uns après les autres dans le corps de pompe, et effectue le prélèvement
- elle prépare une compresse et son sparadrap et enlève le garrot
- elle retire la seringue avec la sécurité, jette l’ensemble aiguille et corps de pompe dans la boîte à aiguille
- elle effectue une pression sur la veine avec la compresse pendant quelques secondes
- elle enlève ses gants à usage unique et effectue un lavage des mains par friction
- elle prend congé.
De retour à l’infirmerie, il s’agit de débarrasser le plateau, le sachet avec les tubes prélevés est déposé sur un poste de travail et serra rapidement dirigé vers l’accueil, dans un réfrigérateur pour le laboratoire.
Tout le matériel souillé part dans une poubelle jaune, la boîte à seringue est conservée si elle n’est pas pleine. Le matériel resté propre et non utilisée, (1 épicrânienne par exemple) serra rangé et le plateau ainsi que le garrot sont déposé dans un bac bleu pour la décontamination.
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