La Centrafrique
Dissertations Gratuits : La Centrafrique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Janvier 2014 • 555 Mots (3 Pages) • 968 Vues
La Centrafrique est un pays enclavé qui figure parmi les nations les plus pauvres de la planète. L'espérance de vie y est de 43 ans et 9 mois et son indice de développement humain la classe 180e sur 187 pays, selon le classement établi en 2012 par le Programme des Nations unies pour le développement. Pourtant, le pays a un grand potentiel minier et agricole.
La situation sécuritaire à la Centrafrique s’est totalement bouleversée avec la guerre de « Séléka » qui a renversé le pouvoir de François BOZIZE à Bangui, le 24 mars 2013, amenant au pouvoir Michel DJOTODJA. Il y a eu d’énormes exactions commises par les hommes armés dans le pays rendant impossible la restauration de la paix. Le chef rebelle n’arrivent pas à maitriser ses éléments qui se livrent aux pillages des populations d’une part et d’autre part les militaires vaincus se livres à des règlements de compte. Un désordre total qui pousse les populations à quitter leur pays. Ces événements ont failli tourner en génocide, en plus des affrontements interreligieux (chrétiens contre musulmans). Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité une résolution autorisant l'intervention militaire de la France en Centrafrique pour protéger la population civile. Elle a aussi donné un mandat d'un an à la Mission internationale de soutien en Centrafrique (Misca).
En intervenant, la France et la communauté internationale veulent à tout prix éviter l'effondrement de la Centrafrique. Car derrière les combats qui opposent chrétiens et musulmans sur place depuis mars dernier, apparaît la crainte d'un génocide et l'embrasement de l'ensemble de l'Afrique centrale.
Laïque, la Centrafrique est peuplée à 80% de chrétiens et à 10% de musulmans.
Depuis le coup d'Etat de mars 2013, les rebelles du Séléka, majoritairement musulmans, s'affrontent régulièrement avec des milices d'auto-défense chrétiennes baptisées "anti-balaka", qui veut dire "anti-machette".
Sur place, la situation humanitaire est catastrophique. Selon les chiffres fournis par le département d'Etat américain, on compte déjà près de 400.000 déplacés liés au conflit et quelque 68.000 réfugiés dans les pays voisins. Certains pays notamment le Tchad, le Cameroun, le Sénégal… ont organisé le rapatriement de leurs ressortissant vivant dans ce pays mis à feu et à sang.
Et la communauté internationale redoute que la situation centrafricaine ne déstabilise l'ensemble de l'Afrique centrale, c'est-à-dire le Tchad, les Soudans, le Congo, le Cameroun...
Cette situation n’est pas sans incidences sur le projet de protection des réfugiés. Elle affecte directement les réfugiés du camp de Moyo, bénéficiaires du projet. Parmi ces répercutions on peut citer entre autres, la présence des nouveaux demandeurs d’asile dans le camp, l’intégration de ses demandeurs, non encore pris en charge, dans les ménages augmentant la taille de famille, l’accroissement de nombre des bénéficiaires qui demande des ressources supplémentaires pour leur prise en charge…
Les réfugiés qui étaient 7 963 lors de l’élaboration du projet sont aujourd’hui 8 891 (données du mois de décembre 2013), les nouveaux arrivés sont
...