Etude sur la Discrimination à L'embauche

Libre de recruter la personne de son choix, l’employeur a toutefois l’obligation de respecter le cadre réglementaire et le principe de non-discrimination à l’embauche, il doit embaucher en fonction des critères professionnels et non personnels. De nos jours, la discrimination à l’embauche est assez présente, c’est donc pour cela que des associations ont été créées pour lutter contre cette discrimination, dont la LICRA (ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). Grâce à cette étude je vais donc expliquer les règles de non-discrimination et l’intérêt de ces mesures et prouver que la discrimination n’est pas du racisme.

Pour commencer, je donnerais la définition de la discrimination à l’embauche, ensuite je montrerais à quel point la discrimination à l’embauche est présente et par rapport à quel critère elle l’est le plus. Ensuite, je parlerais des différents traitements tolérés. Et je finirais par une conclusion. Je vous présenterais tout au long de mon étude, des documents concernant la discrimination à l’embauche.

1. Définition de la discrimination à l’embauche.

1.1 La loi du 27 mai 2008

« La discrimination directe constitue une situation dans laquelle, sur le fondement de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race, sa religion, ses convictions, son âge, son handicap, son orientation ou identité sexuelle ou son sexe, une personne est traitée de manière moins favorable qu'une autre ne l'est, ne l'a été ou ne l'aura été dans une situation comparable.

La discrimination indirecte constitue une disposition, un critère ou une pratique neutre en apparence, mais susceptible d'entraîner, pour l'un des motifs mentionnés au premier alinéa, un désavantage particulier pour des personnes par rapport à d'autres personnes, à moins que cette disposition, ce critère ou cette pratique ne soit objectivement justifié par un but légitime et que les moyens pour réaliser ce but ne soient nécessaires et appropriés. »

1.2 Article 225-1 à 225-4 code pénal

D’après le texte des articles 225-1 à 225-4 du code pénal aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractéristiques génétiques, de son appartenance ou non appartenance, réelle ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de sa famille, ou, sauf inaptitude constatée par le médecin du travail.

2. Quelles sont les discriminations les plus présentes.

2.1 Les discriminations qui ressortent le plus.

On peut facilement remarquer quelles sont les discriminations les plus présentes dans le monde du travail. Le type de discrimination qui ressort le plus est d’abord le sexe de la personne, ensuite vient le handicap, l’origine et l’âge. Pour cela je me suis aidée du graphique d’une étude d’Adia qui prouve qu’une personne d’âge mure ou une personne de couleur postulant à un emploi est trois fois moins souvent convoquée en entretien qu’un trentenaire blanc (Document 1).

« D’après différentes enquêtes, les victimes de discriminations raciales touchent les populations d’origine étrangère, principalement les jeunes, nés en France pour la plupart, et de nationalité française. Parmi ces jeunes, les enfants de parents immigrés originaires du Maghreb et d’Afrique Subsaharienne sont les plus touchés dans l’emploi. À qualifications et diplômes équivalents, ils sont deux fois plus nombreux à rester au chômage, et sur des durées plus longues que l’ensemble des jeunes. Dans l’emploi, ils occupent plus souvent des postes sous-qualifiés, précaires et à temps partiel. Les femmes d’origine étrangère sont victimes d’une double discrimination fondée sur leur origine et leur sexe. »

(Source : http://halde.fr/rapport-annuel/2006/)

2.2 L’étude Adia

Cette étude prouve aussi que le taux de discrimination a augmenté depuis 2004, ce qui est plutôt inquiétant. L’étude qui a été faite consiste à envoyer plus de 6 500 CV à 1 000 entreprises dans toute la France. Et les retours ne sont pas très agréables. En effet, malgré les employeurs qui ont dit que la diversité était importante, seules les personnes handicapées voient leur accès à l’emploi

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