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Analyse d'une situation professionnelle en hôpital de jour de neurologie

Rapport de stage : Analyse d'une situation professionnelle en hôpital de jour de neurologie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2021  •  Rapport de stage  •  1 104 Mots (5 Pages)  •  714 Vues

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Ne pas perdre espoir face à des échecs répétées lors de la pose d’une voie veineuse périphérique

Lieu : La situation se passe dans un hôpital, précisément dans un service d’hôpital de jour en neurologie. Ici sont accueillies toutes les personnes atteintes de maladies neurologiques et ayant de ce fait besoin de soins médicaux spécifiques (traitements, examens, surveillances). Ces soins peuvent cependant s’effectuer uniquement sur une journée et il n’est donc pas nécessaire de prévoir une hospitalisation de plusieurs jours. Les pathologies prévalentes sont les maladies inflammatoires du système nerveux central (Sclérose en plaques), les maladies du système nerveux périphérique, les atrophies multi-systématisée (pathologie apparentée à la maladie de parkinson), les myopathies, les scléroses latérales amyotrophique, les douleurs aigues ou chroniques, etc…

L’unité peut accueillir jusqu’à 20 patients, qui sont pris en charge par une équipe pluridisciplinaire : 4 infirmiers (dont 1 infirmière qui s’occupe uniquement de la programmation des hospitalisations), 2 aides-soignantes, un médecin neurologue, un kinésithérapeute, une assistante sociale, une diététicienne, une psychologue, un ergothérapeute, des internes, une cadre de santé. Ce service accueille tout type de public, mais en majorité les patients ont entre 30 et 40 ans et sont donc encore en activité professionnelle. On peut définir l’hôpital de jour comme une alternative à l’hospitalisation complète permettant ainsi de maintenir la personne dans son environnement et de prévenir les périodes de crise.

Présentation de la situation vécue ou de l’activité réalisée par l’étudiant :

 Lors de ma première semaine de stage, l’infirmière était à mes côtés lorsque que j’allais perfuser les patients. Cela lui permettait d’une part de voir si je suivais bien ce qu’elle m’avait montré auparavant et d’une autre part d’évaluer ma pratique professionnelle et mon organisation lors du soin. Lors du 2iéme jour de la deuxième semaine, l’infirmière me propose, sous sa surveillance, de mettre en place la voie veineuse périphérique sur tous les patients que l’on avait sur la matinée c’est-à-dire 4. Je rentre donc dans la chambre de Monsieur C, sa femme était présente, je m’installe, demande le consentement au patient, prépare mon matériel sur l’adaptable et je m’apprête à piquer le patient. J’étais très anxieuse à l’idée de rater le soin et de faire mal au patient et les 3 regards visée sur moi me rajouter une pression supplémentaire. Je pique et je n’ai aucun retour veineux, j’essaye alors de déplacer le cathéter pour rentrer dans la veine malheureusement je n’y parviens pas, je regarde alors l’infirmière avec un air de désarroi pour qu’elle vienne m’aider. Elle repique une autre fois puisqu’elle n’arrivait pas à rattraper mon erreur et finit le soin, puis on quitte la chambre. Cela m’embêter un peu puisque je savais que le patient a dû se faire piquer deux fois de suite par ma faute, mais je n’ai pas perdu espoir grâce à l’infirmière qui me rassura en me disant que ça viendra petit à petit et que c’était tout à fait normal de pas réussir à chaque fois lorsqu’on débute puisque qu’on manque de dextérité et d’expérience.

On se rend ensuite dans la chambre d’un autre patient, Monsieur B, je m’installe de nouveau, je me mets à l’aise pour réaliser le soin, ma tutrice discutait avec le patient ce qui me permettais de réduire mon stress, et donc de diminuer les tremblements de mes mains induit par l’anxiété au moment de la pose du cathéter. Malgré ça, je rate à nouveau ma pose de cathéter, et mon patient semblais avoir très mal au vu de son expression faciale. Je me suis alors excusée plusieurs fois au près du patient, je ressentais un sentiment de mal-être puisque je savais qu’il avait eu des douleurs pendant le soin à cause de moi. L’infirmière pris le relais une nouvelle fois et je sortie de la chambre. J’avais perdu totalement confiance en moi et je ne voulais même plus tenter de poser les cathéters sur les patients restants par peur d’échouer encore une fois et d’induire de la douleur chez le patient.

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