Résumé de l'argumentaire d'Eric Phélippeau
Commentaire de texte : Résumé de l'argumentaire d'Eric Phélippeau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laurabac2018 • 8 Octobre 2019 • Commentaire de texte • 1 596 Mots (7 Pages) • 2 775 Vues
Résumé de l’argumentaire : « La fin des notables revisitée » de Éric Phélippeau :
Nous allons étudier le texte d’Éric Phélippeau, « La fin des notables revisitée » issu du chapitre 2 de l’ouvrage intitulé « La profession politique aux XIXème et XXème siècles » publié en 1999. L’ouvrage que nous étudions est écrit par Michel Offerlé, mais l’extrait étudié du chapitre 2 est rédigé par Éric Phélippeau, un professeur de science politique à l’université Paris Ouest de Nanterre. Il développe principalement comme thématiques de recherches la sociologie de la professionnalisation politique et les mobilisations électorales, également le financement de la vie politique et les politiques de probité publiques. Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Bordeaux en 1989, puis il décide d’enseigner à l’université de Paris X Nanterre dès 1991 ou il fait un DEA de politique comparée.
Dans ce texte, Éric Phélippeau analyse l’opposition traditionnellement établit entre les notables et les professionnels de la politique, il distingue les deux en fonctions déjà de leur origine sociale. En effet, les notables sont des individus engagés en politique mais qui ont eu l’appui de leur origine sociale, de leur entourage et qui profitent de celui-ci pour avoir des facilités dans la profession politique (grâce à l’influence que certaines familles peuvent avoir, mais également des liens dans le milieu politique). Quant aux professionnels de la politique, ce sont ceux qui ne sortent pas forcément d’un milieu aisé, qui n’ont pas toujours des connexions qui facilitent leur professionnalisation en politique. Dans son analyse, il exploite l’exemple du baron Armand de Mackau pour démontrer que cette opposition entre ces deux groupes n’est pas si catégorique qu’elle ne laisse paraître. Il démontre également que cette opposition n’engendre pas la consécration des notables sur les professionnels. Son analyse de la carrière du Baron de Mackau se focalise des années 1880 jusqu’à la première guerre mondiale. Durant tout l’extrait, Éric Phélippeau analyse la capacité d’adaptation qu’a su avoir le Baron de Mackau face aux transformations du métier de politique. Cependant, entre les années 1980 et 1990 un débat sur la professionnalisation de la politique, et des élus commence à se développer. Éric Phélippeau nous propose donc, de réfléchir sur la définition de la professionnalisation politique et de son évolution au cours du XIXème siècle et au XXème siècle ?
Durant son argumentaire, Éric Phélippeau développe l’idée que la diversité des classes sociales prend de plus en plus d’ampleur dans la sphère politique, en effet celle-ci étant d’habitude composée de familles de notables, elle se voit être élargie à de plus en plus de classes sociales, moins aisées qui peuvent désormais faire valoir leur voix. Il insiste particulièrement sur la distinction entre l’ancien modèle de politicien issus de famille de notable (qui ont des facilités à rentrer en politique en ayant des connexions, des liens, même des pistons grâce à l’influence de leur famille). En effet, Ces notables avaient une grande influence sur leur territoire grâce au pouvoir financier, politique qu’ils incarnaient. Bien sûr, la baisse de l’influence des notables n’est pas uniquement dû à la montée de classes moins aisés dans la sphère politique, en effet de nombreux événements, crises politiques et avancée politique (tel que l’organisation de réelle élection à un véritable suffrage universel) permettent de démystifier la politique pour de nombreux individus issus de classe moyenne. Comme Éric Phélippeau l’explique dans sa thèse d’autres aspects viennent en jeu pour démystifier la politique : l’ouverture du scrutin à un public notamment plus large permet l’ouverture de la profession de politique, la légalisation et l’obligation de l’école qui permettra de changer les mentalités et de casser « l’emprise » qu’avait encore la religion sur les mentalités Éric Phélippeau démontre que la professionnalisation de la politique se fait principalement grâce à une autonomie qui se gagna petit à petit. Cependant, comme l’explique Éric Phélippeau la professionnalisation de la politique n’a pas entraîné la disparition des notables en faveur des professionnels, mais l’accoutumance des deux pour former la vie politique.
Lorsqu’il prend l’exemple du Baron de Mackau pour représenter cette transition entre notables et professionnels, il le fait en exposant une liste d’arguments conséquente grâce aux recherches qu’il a pu faire grâce à des archives privés du Baron, pour lui, le Baron permet d’étudier le terrain de changement de vie politique, de l’évolution de la professionnalisation politique qui se déroula de 1860 jusqu’à la Première guerre mondiale. La Baron est l’exemple type du notable qui a su s’adapter pour continuer à avoir une légitimité dans la vie politique mais bien sûr pour garder son électorat. Comme il le démontre page 72 que le Baron de Mackau vient d’une famille aisée déjà engagé dans la politique avec son père qui était parlementaire, il a donc toujours connu les relations politiques crées par son père mais également par son grand-père. C’est donc sans mal que le Baron est lui-même rentré dans la vie politique, Éric Phélippeau l’explique lui-même en disant que le Baron ne rencontra aucune « épreuves » à rentrer dans la vie politique en ironisant sur les seules épreuves que le Baron passa dans sa vie fût « les intrigues de la Cour ». Cependant il fût le seul de sa famille à connaître les changements de cette vie politique, et à réussir à s’y adapter ; il s’ouvre à l’évolution de la politique et à sa professionnalisation, il essaie d’apprendre d’abord le suffrage universel masculin et de s’y adapter. Il suit la politique malgré les nombreux changements de régimes, de constitution, de suffrage, la liberté de réunion qui est enlevé puis remise etc…
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