Les causes et les conséquences de la délinquance chez les mineurs
Fiche : Les causes et les conséquences de la délinquance chez les mineurs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DG73000 • 5 Mai 2013 • Fiche • 2 517 Mots (11 Pages) • 3 120 Vues
Les causes et les conséquences de la délinquance chez les mineurs
Introduction : une hausse de la délinquance chez les mineurs et définition exacte du
terme «délinquance juvénile »
1-les différents facteurs liés à cette délinquance
a- Le milieu social et les inégalités sociales et économiques et la psychologie de l’adolescent
b- L’éducation et l’affaiblissement de l’autorité familial
c- Les difficultés d’insertion scolaire et professionnelle
2- les conséquences de cette délinquance sur la société
a- Un développement des fléaux sociaux (trafic de drogue, commerce d’alcool …)
b- Une désocialisation totale de ces jeunes délinquants
c- Sentiment d’insécurité et de peur au sein de la cité
d- Des conséquences quant à «l’avenir du pays »
3- prévention et sanctions appliqués à cette délinquance
a- La prévention pour éviter que certains jeunes ne « tombent » dans la délinquance ou ne récidivent
b- Les moyens mis en œuvre pour lutter contre la délinquance.
A- Le milieu social et les inégalités sociales et économiques et La psychologie de l’adolescent
La délinquance juvénile est un ensemble de comportements prohibés par la loi et qui sont le fait de jeunes n’ayant pas atteint la majorité légale (Dix- huit ans).C’est la fois un phénomène individuel, de bande et social, qui n’a pas reçu à ce jour de réponse unanime pour l’enrayer. C’est un non- respect des obligations et interdictions, ordonnées par les différents textes qui régulent notre vie.
Une enquête de victimisation, réalisée par l’observatoire de la délinquance et des réponses pénales(ONDRP), montre que 49% des vols violents sont commis par des mineurs (Article publié le 15 Novembre 2011).
De même, une enquête de victimisation réalisée par l’INSEE auprès de 85000 français victimes de vols et d’agressions confirme ces statistiques. Selon ces données 46% des vols violents ont été commis par des mineurs. Les statistiques officielles montrent que la mise en cause de mineurs par la police (hors délits routiers) a subi une forte augmentation entre 2005 et2009 (plus 8,2 %) mais est reste stable depuis.
Les causes de la délinquance juvénile sont regroupés en trois grands groupes : Les facteurs liés à la psychologie même de l’adolescent et à la fragilité liée à cette période de développement humain, les facteurs familiaux, les facteurs sociaux (notamment scolaire) et économiques.
Les difficultés d’insertion scolaires et professionnelles jouent un rôle considérable dans la délinquance juvénile. L’adolescent qui se sent en marge cherche à aller vers des jeunes qui « lui ressemble », il se retrouve facilement dans des bandes, ce qui favorise le passage à l’acte. La bande permet d’échapper à la réalité sociale du monde des adultes. L’adolescent y trouve une place qu’il ne trouve pas ailleurs.
L’appartenance à un tel groupe se substitue au milieu familial, qui fait parfois défaut ou ne comprend pas les problèmes de l’adolescent.
Les problèmes de délinquances sont accentués dans les milieux urbains ou les inégalités sociales sont perçues de façon plus aigüe et ou les sollicitations sont d’autant plus présentes (Vêtements de marques, portables, automobiles). Cela met en valeur le coté économique et social de la délinquance juvénile
B-l’éducation et l’affaiblissement de l’autorité familiale
Les parents reconnaissent être trop stressés et souvent désemparés par rapport aux réactions de leur progéniture. Des parents se jugent eux-mêmes trop peu autoritaires avec leurs enfants. C'est ce que révèle une enquête Ipsos, cette étude, montre une nette tendance à la dévalorisation et la culpabilisation: 46% sont conscients de leur négligence. Ils avouent se trouver trop stressés, pour 70% d'entre eux, complètement désemparés par rapport à certaines réactions de leur enfants et ont le sentiment de passer à côté de l'enfance et de l'adolescence de leur enfant. Enfin, 75% estiment qu'il est plus difficile d'élever un enfant aujourd'hui qu'autrefois. Des chiffres étonnants qui font apparaître des parents inquiets.
Le manque d'autorité arrive en première place du podium des critiques. Une large majorité juge aussi que les parents entretiennent une relation trop laxiste envers les enfants qu'ils sont trop tolérants et donc pas assez sévères (81%).
Même si la discipline n'est pas leur fort, 70% des parents estiment avoir eu parfois des réactions trop dures par rapport aux situations vécues. Ces réactions ne font que montrer l'incapacité des parents qui réagissent à l'excès par l'excès, seulement analyse Christine Perrault, psychologue spécialiste des relations familiales. Pour autant, 81% des parents interrogés s'opposent à l'interdiction de la fessée
D-Les difficultés d’insertion social et professionnel
En matière pénale, conformément à l'article 12 de l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante, les services éducatifs auprès du tribunal sont chargés de l'orientation éducative des mineurs délinquants déférés et doivent établir "à la demande du Procureur de la République, du juge des enfants ou de la juridiction d'instruction, un rapport écrit contenant tous renseignements utiles sur la situation du mineur ainsi qu'une proposition éducative". Quelques exemples comment le capital social des jeunes habitant en cité, nécessaire à une intégration dans ce lieu, devient un handicap dès qu’ils le quittent, qu’il s’agisse de réussite scolaire ou d’insertion professionnelle.
La première
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