La progression de l'archivage
Cours : La progression de l'archivage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar absolutnat • 21 Décembre 2012 • Cours • 379 Mots (2 Pages) • 782 Vues
Les débuts
En 2000, le CNRS a décidé de s’impliquer directement dans le développement des archives ouvertes, au service de l’ensemble des communautés de recherche, sans aucune limite d’appartenance institutionnelle. C’était un pari, mais huit ans plus tard, les résultats sont là : l’archive ouverte HAL (Hyper article en ligne) propose maintenant au lecteur plus de 100 000 articles scientifiques et thèses aux lecteurs du monde entier, gratuitement, le dépôt étant lui aussi gratuit.
La progression
Chaque mois, HAL reçoit environ 1 800 articles nouveaux, soit une fraction de l’ordre du quart de la production scientifique française toutes disciplines confondues ; le taux de dépôt croît d’année en année. HAL permet également aux déposants d’intégrer leurs documents dans les bases internationales ArXiv et PubMed Central, leur conférant ainsi une visibilité plus grande. On trouve également dans Hal des articles anciens, comme ceux publiés dans Le Journal de Physique par A. Kastler, P.G. de Gennes, L. Néel, et d’autres physiciens célèbres, ce qui donne une profondeur historique intéressante à la base.
La multidisciplinarité
Hal contient des mathématiques et de la physique, de la biologie et de la médecine, de l’informatique, des sciences pour l’ingénieur et, bien sûr, tout un éventail de disciplines des sciences humaines et sociales, allant de la philosophie et de l’histoire jusqu’à l’archéologie. Une politique homogène de choix des articles déposés permet à Hal de garder une cohérence de contenu et de qualité scientifique. D’autre part, on peut extraire de Hal automatiquement les dépôts associés à un laboratoire ou un établissement de recherche, une université, ou une grande école ; les « tampons » permettent d’introduire dans la consultation de la base une fonctionnalité optionnelle de sélection scientifique pour ceux qui le désirent.
Les partenaires
Plusieurs établissements français ont maintenant rejoint le CNRS dans cette entreprise, d’abord l’INRIA dès 2004, puis l’INSERM, etc. Les partenaires sont maintenant nombreux, allant du public (INRA, IRD, CIRAD, CEA, etc.) au privé (Institut Pasteur) qui contribuent maintenant ensemble à l’archive commune. Le véritable enjeu est maintenant international ; il s’agit de généraliser le couplage étroit de Hal avec d’autres archives européennes ou celles d’autres continents. Un premier accord avec un consortium de pays européens nordiques pour la construction d’une archive ouverte commune « Art and humanities » est un signe encourageant dans cette direction.
...