La liberté d'expression
Synthèse : La liberté d'expression. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar erellmrjx • 1 Avril 2021 • Synthèse • 678 Mots (3 Pages) • 438 Vues
La liberté d’expression est une des libertés fondamentales de notre république. Elle est enseignée et expliquée tout au long de la scolarité. La liberté d'expression est un droit accessible à tous. Le champ d'application de la liberté d'expression est aujourd'hui conçu très largement. Cependant, il ne faut pas croire que chacun peut faire ce qu’il veut. Elle doit également être distinguée de la liberté de pensée. La liberté d'expression est inscrite dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Cet article établit que chacun a le droit de partager ses pensées et opinions s'il n'en abuse pas. Par ailleurs, cette liberté ne peut être présente que dans une démocratie. Le principe en a été repris dans l’article 10 de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme, consacrant lui aussi le droit à la liberté d’expression comprenant la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorité publique et sans considération de frontière. L’étendue de celle-ci s’accroît si l’intérêt public est en cause. Elle permet aux individus de s’exprimer librement c’est-à-dire sans peur d’être condamné pour les propos tenus. Toute personne peut donc écrire, dire, filmer ou encore chanter ce qu’elle pense et en faire part au public ou à autrui. Généralement, on associe ce droit à la presse mais concerne aussi les particuliers. Toutes les idées relèvent de cette liberté.
Mais par ailleurs cette liberté comporte des limites et l’abus est même sanctionné. En cas de diffamations à l’encontre d’une personne physique ou même morale, de fausses rumeurs, de provocations visant à commettre des crimes ou même des délits… Ce n’est pas tout, il en va de même pour les injures et les publications d’images sans consentement de la personne. La liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres et inversement. Les sanctions sont définies dans le Code pénal et différemment selon que ces délits soient commis dans la sphère privée ou publique. Par exemple, une injure ou une diffamation « simple » commise dans le cadre privé entre particuliers est punie de 38 euros d’amende maximum. La peine maximum encourue est de 45 000 euros en cas de diffamation en public avec des effets plus ou moins atténuant en fonction de l’acte commis. À noter également, qu’une injure à caractère sexiste, raciste, homophobe, prononcée dans le cadre privé, est punie de 1500 euros minimum et jusqu’à 45 000 euros d’amendes et d’un an d’emprisonnement, si elle est prononcée publiquement.
La liberté d’expression doit être défendu. Ce droit à beaucoup fait parler notamment lorsque les attentas de Charlie Hebdo ont eu lieu. Ce journal satirique est reconnu pour ses caricatures provocantes et ici c’est la religion musulmane en question. Et la liberté de la presse et d’expression avait été mise en avant, expliqué et surtout prôné. L’horreur et la douleur de cet attentat n’affaiblit pas cette liberté. La conscience de son importance s’est même élargie, développée chez tous les citoyens. Cependant, la vigilance est de mise, car la liberté d’expression gêne les défenseurs des dogmes, des doctrines, des préceptes religieux. En tant que démocratie, cette liberté est essentielle et fait partie pleinement de notre régime politique. C’est donc important que, peu importe la religion de chacun, les idées politiques ou encore l’orientation sexuelle, cette liberté commune soit respectée. Nous vivons dans un pays libre et affranchi de toute mesures de censure. Les seules limites que nous avons sont les lois et nous-même. La liberté d'expression une responsabilité de tous et toutes pour la faire vivre aux enfants, condition indispensable pour qu’elle puisse s’exercer une fois qu’ils sont devenus adultes.
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