L'alphabet.
Mémoire : L'alphabet.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Octobre 2014 • 1 207 Mots (5 Pages) • 803 Vues
ABC sont les 3 premieres lettres de l'alphabet.
n français, à la différence d'autres langues, les signes diacritiques ou les combinaisons de lettres (digrammes et ligatures) ne sont pas pris en compte dans l'ordre alphabétique primaire, ni dans les jeux de lettres (mots croisés, Scrabble, etc.) ; ces différences d'accents ou de ligatures sont prises en compte seulement au niveau ternaire, c’est-à-dire après le niveau secondaire (différences de casse), considéré plus important, et qui suit le classement alphabétique principal des mots selon les 26 classes de lettres.
Pour le classement alphabétique, les formes diacritées sont comptées comme celles non-diacritées (« é » compté comme « e ») et les ligatures « æ » et « œ » sont les équivalents de « ae » et « oe ».
L’ordre alphabétique du français au Québec prend en compte les diacritiques avant la casse1
1.a (2.à 3.â) [4.æ] 5.b 6.c (7.ç) 8.d 9.e (10.é 11.è 12.ê 13.ë) 14.f 15.g 16.h 17.i (18.î 19.ï) 20.j 21.k 22.l 23.m 24.n 25.o (26.ô) [27.œ] 28.p 29.q 30.r 31.s 32.t 33.u (34.ù 35.û 36.ü) 37.v 38.w 39.x 40.y (41.ÿ) 42.z
Les diacritiques sont rangés dans cet ordre : aigu, grave, circonflexe, tréma. Les diacritiques utilisés en français sont au nombre de cinq :
sur les voyelles :
l’accent aigu ´ : é ; diacritique le plus courant, mais uniquement sur le « e » ;
l’accent grave ` : è ; à ; ù ; très courant sur le e qu'il allonge, et sur le a et le u dans quelques mots courants dont il précise le sens sans en modifier la phonétique ;
l’accent circonflexe ˆ : ê ; â ; î ; ô ; û ; assez courant sur le a, le e et le o dont il peut modifier la phonétique en les fermant ou les allongeant suivant les régions, et résiduel en voie d'obsolescence sur le i et le u où il symbolise une ancienne lettre amuïe, et maintenant complètement disparue (au plan phonétique) ;
le tréma ¨ : ë ; ï ; ü ; ÿ ; sur le e pour éviter la formation d'un digramme vocalique ou d'une diphtongue comme dans Noël, ou sur un e muet pour forcer la prononciation d'une voyelle précédente qui autrement resterait muette dans un digramme consonantal comme dans aiguë, sur le i de quelques mots comme haï. Pour les mêmes raisons, mais parfois remplacé dans d'autres mots par un h muet avant le i, sur le u de mots assez rares comme capharnaüm et de noms propres ; là aussi pour éviter la formation d'un digramme vocalique, et parfois sur le y de certains noms propres comme l'Haÿ-les-Roses, prononcé [lajleʁoz] et non [lɛleʁoz].
sous le c :
la cédille ¸ : ç ; assez courante, mais uniquement en français, en portugais, en occitan et en catalan sous le c pour en garder la prononciation avant les voyelles a, u ou o, par exemple le mot ça et les mots et conjugaisons dérivés des verbes en -cer). On trouve également des cédilles sous les S (en roumain et en turc) et sous les t (roumain).
Ligatures[modifier | modifier le code]
Deux ligatures orthographiques existent :
e dans l'o (o e liés/collés) : œ (œil, fœtus, bœuf...)
e dans l'a (a e liés/collés) : æ (tænia, ex æquo...). Notons que l'Académie française n'utilise pas la ligature pour un certain nombre de ces mots (ténia/taenia, ex aequo, curriculum vitae)2, mais écrit cæcum et signale qu'on trouve aussi ex æquo, et caetera, et cætera et et cetera.
Æ et œ sont considérées comme des digrammes, car ils proviennent de l'amuïssement ou la contraction de deux syllabes en une seule.
Il existe aussi des ligatures esthétiques : ct, et (&), ff (ff), ffi (ffi), ffl (ffl), fi (fi), fl (fl), ft, st (st) et tt (d'usage courant en typographie, elles ne sont toutefois pas considérées comme des lettres distinctes au plan orthographique, sémantique ou étymologique.
Graphie[modifier | modifier
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