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Législation, éthique, déontologie

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Par   •  29 Octobre 2021  •  Rapport de stage  •  2 779 Mots (12 Pages)  •  451 Vues

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Groupe :                                                                                       Vendredi 18 juin 2021

UE 1.3 Législation, Éthique, Déontologie

Semestre 4, Session 1

Référentes de l’UE Promotion 2019/2022

Situation :

L’oxygène, un soin de confort en fin de vie ?

Lors d’un stage en EHPAD en tant qu'élève infirmier de semestre 3 dans une unité de vie protégée (UVP), Madame M est âgée de 88 ans. Ses antécédents sont : crises d’épilepsie ayant engendré des troubles cognitifs. De plus, elle est atteinte d’une insuffisance cardiaque qui a entraîné la présence de symptômes de l'oedème aigu pulmonaire (OAP) tels qu’un encombrement bronchique, qu’une dyspnée avec diminution de la saturation sans amélioration avec l’oxygène, une cyanose des téguments et des marbrures des membres inférieurs.

De plus, Madame M présente une crispation au niveau du visage ainsi que des gémissements ce qui témoigne d’une douleur significative.

Afin de pallier la douleur de la résidente, le médecin a prescrit des antalgiques puissants (“Durogesic” est un dérivé de la morphine et un opioïde de palier 3, il est utilisé comme dispositif transdermique).

Les visites du médecin sont rares et irrégulières auprès de la résidente ce qui ne permet pas un bon suivi de l’évolution de sa pathologie.

Au vu de la situation sanitaire, les visites de la famille n’étant pas autorisées, l’entourage de Madame M n'a pu rendre visite régulièrement à cette dernière étant géographiquement éloignée. Seule sa fille qui est sa personne de confiance passait de temps en temps grâce à une dérogation que le directeur de l’UVP a rédigé.

Notre questionnement face à cette situation s’avère être “L’oxygénothérapie est-elle considérée comme un soin de confort ?”

Madame M est atteinte de troubles cognitifs, aux yeux de la loi elle n’est plus capable de décider pour elle-même. N’aurait-il pas été possible qu’elle établisse des directives anticipées afin d’éviter cette situation ?

Analyse contextuelle de la situation :

  • Qu’est ce qui est observable ?

La résidente est âgée de 88 ans. Elle est atteinte de troubles cognitifs et présente des symptômes de l’OAP suite à une insuffisance cardiaque.

On observe des oedèmes au niveau des membres inférieurs ainsi qu’une altération de sa capacité respiratoire.

Une oxygénothérapie a été mise en place pour pallier la dyspnée et pour ajuster la saturation en oxygène mais cependant le médecin souhaite réduire le débit de celui-ci.

Afin de pallier la douleur de la résidente, le médecin a prescrit des antalgiques puissants.

  • Quel est le malaise ?

Aucune directive anticipée n’a été posée en amont ce qui empêche une bonne prise en charge de la fin de vie de Madame M.

Le médecin n’étant pas suffisamment présent, a trouvé bon de baisser l’oxygène. L’équipe soignante est en désaccord avec la décision de celui-ci car ils considèrent que l’oxygénothérapie est un soin de confort chez les personnes en fin de vie se trouvant dans cette situation.

Le malaise est donc causé par le désaccord entre le médecin de la résidente et l’équipe soignante qui la prend en soin quotidiennement. L’acharnement thérapeutique pose alors question.  

  • Quels sont les éléments cliniques de la situation ?

Concernant les antécédents médicaux de la résidente on retient des crises d’épilepsie ayant engendré des troubles cognitifs. De plus, elle est atteinte d’une insuffisance cardiaque. La résidente présente, de ce fait, les symptômes de l' oedème aigu pulmonaire (OAP) tels qu’un encombrement bronchique, qu’une dyspnée avec diminution de la saturation sans amélioration avec l’oxygène, une cyanose des téguments et des marbrures des membres inférieurs.

De plus, Madame M présente des signaux de douleurs sur le faciès et dans la communication non-verbale.

Enfin, l’oxygénothérapie a été mise en place à la suite des symptômes de l’OAP mais baissée sur prescription médicale.

Afin de pallier la douleur de la résidente, le médecin a prescrit des antalgiques puissants.

  • Quels sont les éléments contextuels ?

La situation actuelle se déroule au sein d’un EHPAD, dans une Unité de Vie Protégée  où réside Madame M depuis quelques années.

La situation se déroule lors d’un poste de matin, lors de la visite du médecin.

  • Quels sont les acteurs impliqués ?

Les différents acteurs impliqués dans cette situation sont : un élève infirmier de semestre 3, l’équipe pluridisciplinaire de l’EHPAD contenant une infirmière et trois aide-soignantes ainsi que le médecin de la résidente. Enfin, Madame M est au centre de la situation et de la question éthique.

  • Y a-t-il des absents significatifs ? 

Les personnes absentes significativement vis-à-vis de la résidente sont sa famille proche au vu de la situation sanitaire. Seule sa fille qui est sa personne de confiance a pu venir à son chevet grâce à une dérogation du directeur de l’EHPAD.

  • Quels sont les antécédents de la situation ?

Madame M n’a pas réalisé de directives anticipées avant l’apparition de ses troubles cognitifs suite aux crises d’épilepsie répétées. Nous savons seulement que la personne de confiance est sa fille mais qu’elle ne peut être présente au vu de la crise sanitaire malgré une dérogation du directeur de l’établissement. Sa famille souhaite seulement que Madame M parte sans souffrance.

Suite à la symptomatologie de l’OAP, le médecin a mis en place une oxygénothérapie qu’il a par la suite demandé à baisser après la dégradation de l’état de santé de la résidente.  

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