L’avortement
Dissertation : L’avortement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilyrs356 • 6 Mai 2023 • Dissertation • 564 Mots (3 Pages) • 194 Vues
L’avortement
1975, savez-vous ce que cette date représente ?
En 1975 l’avortement légalisé en France. Cette victoire, nous la devons à Simone Veil une femme dévouée qui s’est battue jusqu’au bout pour défendre cette cause.
Il y a 47 ans, en France les femmes n’avaient pas le droit de décider pour leur propre corps. Certes, la France à évoluée depuis mais de nombreux pays en sont resté au même point.
D’après l’OMS, 42 millions d’avortements ont lieux par années mais 49% d’entre eux sont clandestins ce qui entraine la mort de 47 millions de femmes. Et pour cause, un gouvernement qui refuse d’écoutées les femmes, un gouvernement qui considère qu’il n’est pas indispensable d’accompagner les femmes, un gouvernement qui se sent libre de prendre les décisions à la place des femmes
Si je vous parle de cela aujourd’hui, c’est d’une part pour faire éclater ces tabous, mais aussi pour éviter que comme celles des générations précédentes, les femmes d’aujourd’hui ne se cachent. Elles ne doivent plus faire sujet de possession mais de droit.
Chaque femme présente sur cette planète a des rêves, des espoirs, des objectifs. Chacune d’entre elles passe sa vie entière à travailler pour son futur, et c’est sans son consentement ou son avis, que le contrôle sur son futur lui est retiré.
C’est vrai, énormément de femmes ont recours à l’interruption volontaire de grossesse en France au quotidien, mais d’autres ne peuvent malheureusement pas y accéder par manque de temps, car une fois le délai de douze semaines passées, aucune solution ne se présente à ces femmes qui souhaitent avorter
En conséquence la Délégation des droits des femmes nous apprend que tous les ans entre 3 000 et 5 000 femmes quittent la France pour se faire avorter à l’étranger
Et selon certains ces femmes-là devraient s’estimées chanceuses puisque dans d’autres pays, l'IVG n'est accessible qu'en cas de danger pour la vie de la mère, comme en Côte d'Ivoire, en Somalie, en RDC, en Ouganda, au Soudan du Sud ou encore en Libye. Pire encore, dans certains pays comme l’Ireland en 2013, le viol, l’inceste ou la malformation du fœtus ne sont pas des raisons légales d'avorter, et constitueraient un crime passible de la prison à vie. Aujourd’hui, notre combat doit se tourner vers la mise en évidence du corps des femmes et des difficultés ou injustices qui peuvent lui être associées.
Il m’est impossible de me dire que si un jour notre contraception échoue, ou que si nous sommes violées, nos espoirs et nos efforts n’auront plus aucune importance aux yeux de la loi.
Trouvez-vous ça normal que des femmes violées encourent parfois une peine plus lourde en avortant que leurs violeurs ?
Trouvez-vous ça normal que des femmes soient obligées de se mettre en danger pour pouvoir avorter ?
Trouvez-vous ça normal que des femmes soient sanctionnées pour avoir voulu choisir, choisir pour elles, pour leurs propres corps et avenir ?
Parce que oui, c’est la réalité ! Et alors que se déroule une guerre envers leurs corps et une guerre envers leurs droits, les femmes méritent-elles en plus d’être montrées du doigt et d’être punis ?
Certes, mon discours ne fera pas de ce combat un acquis, ni aujourd’hui ni demain. Mais si j’ai réussi à vous faire prendre conscience de ce que des femmes endures chaque jour, alors je prendrais ça comme une petite victoire d’un grand combat
Alors honorons, écoutons et respectons les femmes toutes autant qu’elles sont !
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