EC2 sur la mobilité sociale verticale des femmes
Dissertation : EC2 sur la mobilité sociale verticale des femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jade.brechet • 22 Février 2023 • Dissertation • 396 Mots (2 Pages) • 331 Vues
EC2 SES
1) Selon l’INSEE, en France entre 2014 et 2015, 61,9 % des femmes ouvrières sont filles d’un ouvrier. De plus, la part de femmes cadres parmi les femmes actives représentait, entre 2014 et 2015, 13,4 %.
2)
Le document qui nous est proposé ci-dessous est une table de recrutement élaborée par l’INSEE entre 2014 et 2015 qui représente la répartition socio-professionnelle des filles en fonction de la catégorie socio-professionnelle de leur père. Une table de recrutement permet d’indiquer d’où sont issus les membres d’une catégorie sociale, c’est-à-dire leur origine socio-professionnelle.
Depuis les 30 Glorieuses, le taux d’activité des femmes a considérablement augmenté et les enquêtes de la mobilité sociale entre mère et fille ont pu se préciser. Avec la tertiarisation de l’emploi, on a constaté une mobilité structurelle importante, c’est à dire que le changement de position sociale a été imposé par l’essor du secteur tertiaire. Entre 1977 et 2015, cette mobilité structurelle a diminué d’environ 40 % et cela a permis de rendre compte d’une mobilité sociale ascendante des filles en fonction de la catégorie socio-professionnelle de leur mère. Cette mobilité ascendante peut s’expliquer par le fait que, jusqu’en 1970, l’activité des femmes était mal mesurée car elle travaillaient souvent aux côtés de leur mari mais étaient considérées comme inactives.
Toutefois, on peut constater que la mobilité sociale entre père et fille à tendance à être descendante, c’est-à-dire que la position sociale de la fille et moins élevée que celle de son père. Par exemple, 30,7% des femmes ouvrières sont filles de pères exerçant une profession intermédiaire. Cette mobilité descendante peut s’expliquer par la difficulté des femmes à accéder à un poste à responsabilités (« plafond de verre ») ou plus généralement dû à des stéréotypes genrés. En effet, seulement 7,9 % des femmes actives sont agricultrices. Cependant, on observe paradoxalement une reproduction sociale plutôt élevée dans certaines catégories sociales dite masculine : 52,3 % des agricultrices ont un pères agriculteurs et 61,9 % des femmes ouvrières ont un père ouvrier.
On peut donc en conclure que la situation professionnelle des femmes s’est considérablement améliorée comparé à celle de leur mère mais doit faire face à de nombreux stéréotypes genrés pour des emplois dit « masculins »
...