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Les Animaux Sauvages

Commentaire d'oeuvre : Les Animaux Sauvages. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 079 Mots (5 Pages)  •  697 Vues

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Les animaux sauvages sont sauvages et aiment la nature. Au service du roi de Navarre[modifier | modifier le code]

À la cour des Valois[modifier | modifier le code]

Quelque temps après la Saint-Barthélemy, Aubigné retourne à la cour de France où il se lie avec le roi de Navarre (futur Henri IV) et devient son écuyer (août 1573). Il a vingt-et-un ans. À cette époque, Henri de Navarre est assigné à résidence à la cour et placé sous une étroite surveillance. On ignore si, comme lui, Aubigné a feint d'être catholique. Toujours est-il qu'il participe à la tentative d'évasion de son maître lors des évènements de la conjuration des Malcontents7. L'affaire échoue, et Henri de Navarre doit donner des gages de sa soumission en écartant ses serviteurs les plus suspects et en envoyant ses hommes combattre les troupes protestantes. Aubigné se retrouve alors enrôlé à plusieurs reprises dans l'armée catholique8. Guidon du seigneur de Fervaques, il combat les protestants en Normandie puis à la bataille de Dormans où il se lie d'amitié avec le duc de Guise9.

À la cour où il côtoie les plus grands, Aubigné fait figure de courtisan accompli. Apprécié pour son intelligence et son esprit mordant, il aurait fait partie de l'Académie de musique et de poésie qui siège au Palais du Louvre. Amateur des mascarades et des joutes, il invente des divertissements de cour et se fait connaître comme expert en magie. C'est aussi un querelleur courant sans cesse après les duels10. Il assista à l’exécution du Comte de Montgommery sur la place de Grève, le 26 juin 1574, qui le salua, lui et Fervaques avant de mourir. Il fait partie des compagnons du roi de Navarre lorsque ce dernier fuit la cour le 4 février 1576.

À la cour de Nérac : entre faveur et disgrâce[modifier | modifier le code]

Cette amitié entre le roi et son écuyer dura plusieurs années, le roi lui confiant de nombreuses missions. Mais de caractère emporté et intransigeant, Aubigné se brouilla à de nombreuses reprises avec son maître. Aubigné lui reprochait de ne pas être suffisamment attaché à la cause protestante, l'accusant de trop favoriser les catholiques de son entourage. Henri de Navarre était porté à la conciliation et ménageait la cour de France, alors qu'Aubigné appelait à la poursuite de la lutte. Après la signature de la paix de Poitiers qu'il condamne, il quitte une première fois son maître (1577). Grièvement blessé à Casteljaloux, il se retire pendant deux ans sur ses terres aux Landes-Guinemer dans le Blaisois où il se met à écrire. Selon la légende qu’il a lui-même forgée bien plus tard, c’est à Casteljaloux que, alors qu'il était entre la vie et la mort, lui seraient venues les premières « clauses » de son grand poème épique sur les guerres de religion, Les Tragiques.

Aubigné retourne à la cour de Navarre en 1579. En 1582, il se met au plus mal avec la reine Marguerite de Valois qui demande à son époux de l'éloigner. Ses relations avec Diane d'Andoins, maîtresse du roi ne sont pas meilleures11. En 1588, il déconseille au roi de se séparer de son épouse légitime pour épouser sa maîtresse12. Entre temps, Aubigné a épousé Suzanne de Lusignan de Lezay (1583).

Les dernières désillusions[modifier | modifier le code]

Pendant les guerres de la Ligue, Aubigné s'illustre de nouveau au combat. Il participe à la bataille de Coutras que remporte Henri sur l'armée royale en 1587. Henri de Navarre le nomme maréchal de camp en 1586, puis gouverneur d’Oléron et de Maillezais, que d'Aubigné avait conquis par les armes en 1589, puis vice-amiral de Guyenne et de Bretagne.

Après l’assassinat du duc de Guise en 1588, Aubigné reprit part aux combats politiques et militaires de son temps. Il est alors le représentant de

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