Essai de synthèse des documents consacrés à la place des enfants dans la société
Documents Gratuits : Essai de synthèse des documents consacrés à la place des enfants dans la société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kaidara • 23 Février 2013 • 1 696 Mots (7 Pages) • 1 010 Vues
Essai de SYNTHESE des documents consacrés à LA PLACE des ENFANTS dans la SOCIETE.
Introduction :
Tour à tour victimes ou auteurs d’actes d’incivilité ou de barbarie, les enfants font chaque jour la une de l’actualité. Ce dossier prouve que les écarts se creusent aujourd’hui entre les pays en voie de développement et l’Occident industrialisé malgré la volonté d’instances internationales.
Mais un poème de Victor HUGO nous rappelle que les enfants français du XIXème siècle connaissaient eux aussi le travail harassant, la maladie et la misère, rançon de ce que l’on appelait le « progrès ». De nos jours, ce même progrès, élargi au niveau mondial, aggrave la situation faite aux enfants : une chronique d’Amnesty International parue en 1998 et écrite par Marie-Agnès COMBESQUE confirme la dégradation constante de leurs conditions de travail, tout particulièrement en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie du Sud Est . Pourtant, la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée le 20 novembre 1989 par l’ONU voulait protéger tous les enfants, sans distinction d’origine ni de sexe. Pour certains enfants du monde, le droit à l’eau potable et à l’instruction primaire n’est pas acquis, alors que l’essai La Parole de l’enfant de Jean-Pierre ROSENCVEIG et Pierre VERDIER paru en 1999 montre qu’en France au cours du siècle, les droits de l’enfant sont allés croissant, en particulier leur droit à la parole. Ces enfants là ne quittent l’insouciance de leur âge que pour devoir assumer la responsabilité de leurs propos, affirment ces deux fonctionnaires respectivement président du Tribunal pour enfants de Bobigny et ancien directeur de la Direction des Affaires Sanitaires et Sociales de la Moselle. Le dossier inviterait à penser que le Tiers monde connaîtra une même évolution favorable à l’enfance, mais un dessin de PANCHO paru dans Le Monde le 1er novembre 1997 évoque un danger : un industriel, campé par ce dessinateur au milieu d’une foule d’enfants incrédules de toutes races, formule le souhait cynique de voir désormais la « loi du marché » dire le droit de l’enfance.
Nous étudierons donc la condition faite aux enfants dans la société et les combats menés, depuis le siècle dernier en Occident comme de nos jours dans le monde entier pour que leur soient reconnus tous les droits depuis le plus élémentaire droit à une vie décente jusqu’à la liberté d’expression. Nous nous interrogerons ensuite sur les moyens dont dispose l’humanité pour préserver l’enfance et sur les limites de ces moyens.
Suggestion d’un plan de « synthèse » écrit parfois sous forme de notes.
Une « note de synthèse » reprendrait seulement les points soulignés.
Tout autre plan pouvait être proposé, pourvu comme d’habitude,
*qu’il n’omette rien d’essentiel,
*que tous les documents soient représentés au sein de chaque partie,
*et que chaque paragraphe confronte au moins deux documents, selon l’usage …
Il va de soi que dans vos copies, toutes les phrases doivent être intégralement rédigées.
I- l’enfant dans la société : hier et aujourd’hui, en Occident et dans le monde.
Le contraste est grand entre l’essai de nos contemporains ROSENCZVEIG et VERDIER, qui parlent de la violence faite à 17 millions d’enfants que l’on refuse d’écouter malgré la pertinence de leurs propos et les quatre autres documents qui mettent en lumière le péril vital auquel les hommes ont exposé et exposent encore l’enfance au travail. Petits par leur taille comme le rappelle le dessin de PANCHO, les enfants sont donc les plus vulnérables.
a) Précisons tout d’abord qu’il ne s’agit pas même de refuser tout travail, quel qu’il soit. Deux types de travail sont en effet distingués : Victor HUGO parle d’un travail synonyme de dignité, d’accession à la liberté donc au bonheur, ce que confirme Marie-Agnès COMBESQUE lorsqu’elle évoque le « travail acceptable » par l’UNICEF s’il permet la fierté au sein de la famille et l’accès à une véritable formation, quitte à négliger pour une génération le droit au repos et au loisir. Mais la réalité la plus sordide est celle de la servitude dont parle HUGO, de l’esclavage reconnu par l’ONU.
b) Conditions concrètes : Victor HUGO parle de l’isolement des enfants au XIXème siècle en France :, ce que confirme Marie-Agnès COMBESQUE de nos jours. Ils fabriquent des vêtements, des briques, nous apprend-elle tandis qu’au XIXème siècle industriel en France, Victor HUGO les montre dévorés dans le noir par une machine monstrueuse. De nos jours, l’humanité laisse 250 millions d’enfants entre 5 et 14 ans travailler, dont 125 à temps plein ; plus de la moitié des enfants du Bhoutan, de l’Afrique centrale sont contraints aux travaux forcés , plus du quart en Haïti, près du cinquième en Amérique latine, pour ne rien dire de la prostitution selon Marie-Agnès COMBESQUE. Les filles sont probablement les plus touchées par cet esclavage : Le poème de HUGO les montrait déjà à huit ans exténuées sous la machine et la chronique d’Amnesty International estime que leur travail à l’intérieur des familles est encore aujourd’hui impossible à évaluer.
c) Conséquences physiques : Marie-Agnès COMBESQUE et Victor HUGO dénoncent le développement du corps compromis, le rachitisme et
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